En Syrie, depuis le début de la situation chaotique, je ne me déplaçais plus sans lui. S'il arrivait quelque chose, il désirait que nous mourions ensemble. Je l'ai aimé plus fort quand il a dit cela, mais, en même temps, sa phrase m'a rendue très triste. Comment notre pays avait-il pu tomber si bas? Au point que la préoccupation de chacun fût non plus de vivre, mais de ne pas mourir sous les bombardements d'un présidents sanguinaire ou persécutés par les fous de Daech. Il n'y a, en Syrie, plus d'endroit où déposer sa peine : la nation a été transformée en un grand cri de désespoir.