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Citation de dourvach


TRADUCTIONS COMPAREES DU DEBUT DE "LA METAMORPHOSE" / I :
"Die Verwandlung" (1912) de Franz KAFKA / "La Métamorphose" (1928) d'Alexandre VIALATTE, éditions de la N.R.F. :

Als Gregor Samsa eines Morgens aus ruhigen Traumen erwachte, fand er sich in seinem Bett zu einem ungeheueren Ungeziefer verwandelt. Er lag auf seinem panzerartig harten Rücken und sah, wenn er den Kopf ein wenig hob, seinen gewölbten, braunen, von bogenförmigen Versteifungen geteilten Bauch, auf dessen Höhe sich die Bettdecke, zum gänzlichen Niedergleiten bereit, kaum noch erhalten konnte. Seine vielen, im Vergleich zu seinem sonstigen Umfang kläglich dünnen Beine flimmerten ihm hilflos vor den Augen.

"Was ist mit mir geschehen ?" dachte er. Es war kein Traum. Sein Zimmer, ein richtiges, nur etwas zu kleine Menschenzimmer, lag ruhig zwischen den vier wohlbekannten Wänden.

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Un matin, au sortir d'un rêve agité, Grégoire Samsa s'éveilla transformé en une véritable vermine. Il était couché sur le dos, un dos comme une cuirasse, et, levant un peu la tête, il s'aperçut qu'il avait un ventre brun en forme de voûte divisé par des nervures arquées. La couverture, à peine retenue par le sommet de cet édifice, était près de tomber complètement, et les pattes de Grégoire, pitoyablement minces pour son gros corps, papillotaient pitoyablement devant ses yeux.
"Que m'est-il arrivé ?" pensa-t-il. Ce n'était pourtant pas un rêve : sa chambre, une vraie chambre d'homme, quoi qu'un peu petite à vrai dire, se tenait bien sage entre ses quatre murs habituels.

[Claude Thiébaut commente "La métamorphose et autres récits" de Franz Kafka, éd. Gallimard (Paris), coll. "La Foliothèque", 1991 - pages 234-235]
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