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Citation de jmarcio


(p. 189)

En face de lui, des soldats de l'infanterie coloniale, portant curieusement des casques anglais : l'armée française de 1945 n'est pas bien riche. Pierre Laval a réussi à se maîtriser. Calme, plus serein que les témoins tenus d'assister à ses derniers moments. Il cherche du regard de Mornet qui se cache : "Je veux parler aux magistrats; Ils sont coupables d'un des plus grands crimes de l'Histoire. Je meurs pour avoir trop aimé mon pays."

L'aumônier de Fresnes lui tend un crucifix, les avocats l'embrassent, veulent s'éloigner il les fait revenir: "Je veux que mon dernier regard soit pour vous."

Adossé au poteau, il appelle l'officier: "Je ne voudrais pas être tué salement. Faites viser au coeur."

Un dernier mot pour les soldats: "Vous êtes complices d'un des plus grands crimes de l'Histoire. Je ne vous en veux pas."

Une rafale, Laval tombe. L'officier s'approche pour le coup de grâce. Il n'a pas tenu parole. L'Auvergnat est complètement défiguré.
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