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5/5 (sur 2 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Viennes , le 24/09/1772
Mort(e) à : Passy , le 02/05/1845
Biographie :

Fréderic-François Guillaume (dit Guillaume de Vaudoncourt), baron d'Italie, est un général, écrivain et historien militaire français.

Après avoir servi la République, puis l’Empire, il s’engagea avec énergie dans les révolutions libérales européennes, notamment dans celle du Piémont où il commanda en chef l’armée constitutionnelle (1821), puis en Espagne où il tenta une insurrection contre l’armée royale française.

Homme cultivé et combattant de la liberté, le général Frédéric Guillaume de Vaudoncourt a laissé ses Mémoires ("Quinze années d’un proscrit"), dans lesquels il retrace avec talent son itinéraire atypique, celui d’un soldat de la République devenu général de Napoléon, poursuivant sa quête libérale à travers tout le continent.

Il est aussi l’auteur d’un très grand nombre d’ouvrages militaires,
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Source : Wikipedia
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
« J’aurais pu me faire craindre et l’on m’aurait ménagé ; l’on m’a vu inoffensif, et les plus lâches ont cru pouvoir et devoir m’opprimer ; soit, je ne saurais me corriger. » (p. 34)
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Je ne sais qui s'est avisé de dire que les habitants de Brest étaient d'un caractère inquiet et revêche, et que, sous ce rapport, le commandement que j'avais exercé était un des plus difficiles de France ; cela a pu être dans plus d'un cas ; mais à qui la faute ? J'ai fait une expérience tout à fait contraire, et j'en ai reçu toute la satisfaction imaginable, je dois le dire, uniquement parce que je n'ai employé pour mériter la confiance que les deux moyens sont tout homme qui est animé du véritable amour de la patrie, et d'un juste respect pour ses concitoyens et pour lui-même, ne doit jamais s'écarter : franchise et loyauté. Dans tout pays où l'homme n'est pas réduit à la condition d'esclave ignorant et abruti, chaque citoyen est en droit d'exiger de ceux qui sont investis de toute ou d'une partie de l'autorité, d'être francs et loyaux dans l'exercice de leurs fonctions. Ces deux qualités sont pour les fonctionnaires un devoir sacré et indispensable ; c'est la condition dont je ne me suis jamais écarté dans tous les emplois qui m'ont été confiés ; et je ne serai démenti en cela par aucun de mes honorables camarades. (P344)
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« J’ai rempli, au moins en partie et gratuitement, la tâche pour laquelle Napoléon voulait me récompenser. J’ai écrit l’histoire de ces dernières catastrophes où la trahison eut tant de part ; j’ai eu le mérite d’élever seul la voix en faveur de mes nobles et infortunés compagnons d’armes, lorsque chacun s’aplatissait devant les vainqueurs, lorsque moi j’étais proscrit et à la merci de ces mêmes vainqueurs. » (p. 363)
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« Lorsqu’une nation a été longtemps agitée par des secousses aussi violentes que profondes ; lorsque les passions, loin de se calmer, semblent s’allumer chaque jour davantage par le soin qu’on prend chaque jour de les irriter, il est impossible d’attendre de l’impartialité du plus grand nombre des écrivains. » (p. 27)
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« De même que dans les temps de la grandeur de la Napoléon, me contentant de servir ma patrie sous ses auspices, on ne m’avait jamais vu au nombre de ses adulateurs, on ne m’avait pas entendu, après sa chute, chanter la palinodie et lui chercher les défauts que lui trouvaient des misérables qu’il avait couverts d’or et chamarrés de titres. » (p. 227)
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« Je partage l’opinion de tous les hommes éclairés sur la nécessité de rétablir ou d’assurer la nationalité de tous les peuples, et je crois, comme eux, qu’une allégeance fondée sur une communauté d’intérêts donne bien plus de force qu’une conquête, qui tend plutôt à les mettre en opposition. » (p. 14 & 15)
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« Mon temps se passait à Pétersbourg aussi agréablement qu’il était possible, étant éloigné de ma patrie, prisonnier de guerre, et au milieu des inquiétudes que me causaient les malheurs que je savais menacer la France. » (p. 148)
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« La fin de la campagne de 1812, origine des malheurs qu’a éprouvés la France, a été pour moi le temps où devait s’arrêter ma carrière jusqu’alors agréable et brillante autant qu’elle est honorable. » (p. 67)
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« Il y aura peut-être dans ce récit quelques leçons utiles pour ceux qui pourraient encore être dupés par les sycophantes de liberté et les escamoteurs de révolutions. » (p. 171)
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« La nation espagnole, accoutumée à ployer à la voix intérieure du despotisme, fut frappée de surprise et d’enthousiasme aux premiers rayons de la liberté. » (p. 147)
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