1786 : à la tombée de la nuit, les chars recouverts de draps mortuaires, éclairés par des flambeaux et accompagnés de prêtres chantant l'office des morts, convoient à petite allure les corps qu'abritait le vieux cimetière enclos par Philippe Auguste et baptisé "cimetière des Innocents", en souvenir sans doute du massacre perpétré par Hérode en Judéité.
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