Malévitch m’a longtemps hanté- et c’est peu dire-au point que je me suis identifié, non pas à lui, mais à son Carré noir sur fond blanc, ce même carré noir que ses proches avaient accroché sur le devant de la camionnette qui portait son cercueil en mars 1935, depuis la gare de Leningrad jusqu’à Moscou. Une petite foule accompagna sa dépouille.
Si je devais me changer en tableau, je voudrais être celui-là. (p. 157)