Le ciel se déshabille, jette ses guenilles blanches ourlées de grisaille. Sur sa peau d'azur se glisse l'univers qui, l'après-midi encore, n'était qu'une tache de couleur sur l'infini. Nous l'avons appris par coeur, ce grand ciel ouvert, avec sa galaxie, avec ses quelques étoiles familières. Et pourtant, le ciel revient chaque soir comme une nouvelle énigme. Dieu, que la science est assommante, à mesurer l'ineffable, à vouloir éclairer l'invisible ! (p. 50)