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3.95/5 (sur 11 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Neuilly-sur-Seine , le 01/07/1952
Biographie :

Frédéric Thiriez est avocat au Conseil d'État et à la Cour de cassation depuis 1990.

Diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris (1972), licencié en droit (1973) et ancien élève de l'École nationale d'administration (Promotion André Malraux 1977), il commence sa carrière professionnelle dans l'administration.

Membre, à partir de 2009, du Conseil de l'ordre des avocats au Conseil d'État et à la Cour de cassation, il a participé à plusieurs cabinets ministériels.

Président de la Ligue de football professionnel de 2002 à 2016 et de l’Association européenne des ligues de football, il pratique l’alpinisme et le ski depuis son enfance.

Il a participé à l’expédition Hidden Peak 84 dirigée par Pierre Mazeaud. En 2015, il a conduit, avec Marc Batard, l’expédition "Fraternité" avec onze jeunes des banlieues au sommet du Khala Patar, près de l’Everest.

Frédéric Thiriez a été président de l'Association des Ligues européennes de football du 25 octobre 2013 au 15 avril 2016.

Il est l’auteur de "Le foot mérite mieux que ça !" (Cherche Midi, 2013), du "Dictionnaire amoureux de la montagne" (Plon, 2016) et de "Marc Batard, fils de l’Everest" (First Éditions, 2016).

Frédéric Thiriez est marié à Marie-Claire Carrère-Gée (1963), conseiller maître à la Cour des comptes. Il est père de quatre enfants.
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Frédéric Thiriez - Dictionnaire amoureux de la montagne


Citations et extraits (7) Ajouter une citation
Fascination, émerveillement, peur, joie, fierté, beauté, paix, sacré, jubilation, découragement, triomphe, souffrance, frustration, injustice, voire horreur… La montagne suscite tour à tour ces sentiments puissants chez tous ceux qui, comme moi, y ont goûté. Et c’est pour ça qu’on l’aime… passionnément ! Placez un enfant de trois ans au pied d’un tas de gravier ou d’un gros caillou : son premier réflexe sera d’y grimper. Formidable terrain de jeu et d’émotions, la montagne réveille l’enfant qui est en nous. Pourquoi y allons-nous, au prix d’efforts toujours, de souffrances souvent et, pour certains même, de leur vie ? « Parce qu’elle est là », disait l’inoubliable amoureux de l’Everest, George Mallory. Jolie échappatoire, que j’aurais volontiers complétée par un « parce que je suis là » ! Tant il est vrai que l’on n’escalade jamais que sa montagne intérieure1.
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— Au-dessus de 5 500 mètres (haute altitude), limite généralement admise de l’habitat humain, l’homme peut s’adapter temporairement à la raréfaction de l’oxygène, mais toute exposition prolongée, malgré une bonne acclimatation, entraîne une dégradation physique et mentale certaine. Les performances physiques sont nettement diminuées (s’habiller, se laver les dents exigent des efforts presque surhumains !), le sommeil très perturbé, les fonctions intellectuelles (compréhension, faculté de décision) atteintes.
— Ce qu’on appelle la « zone de la mort* », au-dessus de 7000 mètres, expression pompeuse mais imagée, est tout simplement celle où il faut rester le moins longtemps possible, sauf à s’exposer à des dommages irréversibles.
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Nul besoin d’être accroché
au-dessus de mille mètres de vide ou de se perdre
au milieu des grandes parois himalayennes.
[…] Regardez la forêt endormie sous la neige,
écoutez les torrents et les oiseaux,
isolez-vous sur un coin de piste
loin du stress et des artifices de la station
et rassasiez votre esprit des beautés environnantes.
Sentez le froid, la neige
et le vent d’hiver cingler votre visage.
Profitez de la caresse d’un rayon de soleil estival,
respirez et sentez, sous l’effort,
votre corps se réchauffer et revivre.
Savoir s’éloigner quelques instants,
vivre à l’unisson de la montagne,
voilà le secret d’une évasion réussie.
Jean-Franck CHARLET.
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Les Alpes n’ont malheureusement pas le monopole des catastrophes. L’Himalaya*, dont la fréquentation ne cesse de croître, devient le théâtre d’accidents mortels en série. Statistiques obligent, ce sont évidemment les routes les plus fréquentées qui affichent le pire bilan humain : la voie normale de l’Everest et le trek des Annapurna. A l’Everest, l’accident le plus meurtrier de l’histoire remonte au 18 avril 2014. Tôt le matin, une trentaine de sherpas équipent en échelles et cordes fixes, comme tous les ans avant le début de la saison « touristique », la cascade de glace sur la voie normale.
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L’ascension se passe bien jusqu’aux Grands Mulets, puis le temps se gâte franchement. Les guides préconisent de renoncer. Hamel s’entête, et va même jusqu’à traiter ces derniers de « lâches »… On continue, malgré la tempête. La caravane progresse péniblement, enfonçant dans la neige fraîche. Arrive ce qui devait arriver : une avalanche emporte la cordée et trois guides périssent au fond d’une crevasse, Balmat, Tairraz et Carrier. Quarante ans plus tard, leurs restes réapparaîtront au bas du glacier et seront formellement identifiés par leurs compagnons de l’époque.
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L’homme a toujours chéri les Alpes. Les traces d’occupation retrouvées dans la région du Säntis en Suisse et du Karavanke en Slovénie remontent à plus de cinquante mille ans ! A la croisée des grandes civilisations latines et germaniques, les communautés alpines ont entretenu des particularismes locaux inimitables, tels les Walser, un peuple germanophone qui, au Moyen Age, a colonisé de nombreuses vallées italiennes ou suisses ; elles ont préservé un terroir, une culture de « pays » que le visiteur apprécie aujourd’hui à sa juste valeur.
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Oui, la montagne est dangereuse. Mais le leitmotiv de la « montagne tueuse » me… tue, moi, comme tous ceux qui l’aiment. Ce n’est pas la montagne qui tue, c’est l’homme qui y meurt, parfois, par accident. L’homme qui s’aventure-là haut n’y va pas pour mourir, il y va au contraire pour vivre plus fort. Et c’est faire injure aux disparus que de les prendre pour des inconscients.
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