La Commune de Paris s'acheva par la Semaine sanglante, où plusieurs milliers de communards furent fusillés.
(...) C'est dans ce rétablissement de l'ordre -conditions de le renaissance de l'économie et de la sécurité-, dans l'écrasement de la lutte, sanctionné par le retour au travail, à la propriété et à la (bonne) culture qu'a vécu et écrit Rimbaud. Dans les pages noircies d'oubli et d'innocence, dans les règlements de compte, l'appel aux dénonciations -près de 400000 reçues-, le brouhaha des conseils de guerre. Dans les condamnations, les exécutions et les déportations, qui égrènent des mois et des années durant, l'explosion de férocité anticommunarde, dans les ruines et les traces partout visibles des massacres, qui saturent les discours et les silences.