Sa voix tremblait d'admiration et de passion. Et il aurait été bien impossible de savoir si cette admiration, cette passion s'adressaient à la seule comtesse Nencini ou au tableau qu'il avait accroché en face de son lit.
Et Beyle crut apercevoir là un trait du caractère italien. Un Français affichera dans son salon la peinture dont il s'enorgueillit. Un Italien qui aime un tableau l'accroche en face de son lit pour le voir en s'éveillant et son salon reste sans ornement ! Il veut du plaisir et pour lui le paraître n'est rien.