Parfois, j’aimerais faire partie d’une tribu primitive perdue au cœur de la forêt amazonienne ou partager le quotidien de l’inuit harponnant le poisson qui va constituer le repas du jour pour toute la famille. J’envie la trivialité remarquable de ces êtres mus par la seule idée de vivre ensemble du mieux qu’ils peuvent, en jouissant des plaisirs simples que procure la nature source de vie. Inutile pour eux de s’inventer ou de se créer des gloires de pacotille, des volontés de puissance, des illusions de paraître.