Voilà que vous me demandez d'expliquer ce qui se passe dans la cervelle d'un écolo, fit-il d'un ton de doux reproche. J'en ai déjà eu qui ont passé six heures d'affilée dans la salle d'instruction sans que je puisse rien en tirer. Si j'arrêtais l'écolo qui a fait le coup à Topeka, il parlerait, oh ! ça oui, mais ça qu'il me raconterait ne rimerait à rien. Il me dirait que les forages hydrauliques détruisent les terres cultivables. Je lui répondrais oui, et après ? Il me dirait alors que le terreau est impossible à remplacer. Je lui répondrais : mais si, on peut, et de toute façon la culture en hydroponique est bien préférable. Il me riposterait alors que cette forme de culture ne fournit pas d'abri aux animaux, ou quelque chose dans ce genre-là. Et pour conclure, il m'expliquerait que le monde va à vau-l'eau, qu'il faut que les gens le comprennent ; et je lui répliquerais que l'on s'en est toujours tiré jusqu'à maintenant et que ça continuera.