La guerre nous rend anormaux. Habituellement, nous agissons en ayant face à nous une personne ; parfois, elle nous déplaît, mais le plus souvent, nous évaluons ce qui, en elle, est en accord avec nos pensées. En ce moment, nous sommes obligés de haïr tout un peuple. Ils nous ont envahis, ils nous occupent, ils sont l'ennemi. Combien parmi eux ont envie d'être à cette place de vainqueur arrogant ? (p. 194-195)