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3.7/5 (sur 166 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Frédérique Hespel est une écrivaine française.

Elle partage sa vie entre l'écriture de romans, de scénarios, la réalisation de films documentaires, l'accompagnement d'auteurs sur l'écriture de leurs premières œuvres et l'animation d'ateliers d'écriture et cinéma en milieu (extra) scolaire et en institut médico-éducatif.

Auteure de dix romans adultes, "Yovo, Yovo, bonsoir !" (2023) est son premier roman jeunesse. La folie douce qui coule dans chacun de ses mots vous emportera sans aucun doute dans un tourbillon de joie de vivre.

son site : https://frederiquehespel.wordpress.com/
Facebook : https://www.facebook.com/frederiquehespel
Twitter : https://twitter.com/frederiquespl

Frédérique Hespel partage sa vie entre l’écriture de romans, la réalisation de films documentaires, l’animation d’atelier d’écriture et cinéma en milieu scolaire, extrascolaire et en institut médicoéducatif. La mission de sa plume est de nous emporter dans un tourbillon de joie de vivre.
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Citations et extraits (32) Voir plus Ajouter une citation
S'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème.
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J'aime la vie. J'aime rire, sourire, éclater de rire devant le comique de la situation, face à la vie - certaines fois -, devant une bonne blague de mon super-héros ou de mes enfants. Les regarder grandir, devenir qui ils sont. Ecrire, lire des heures, aller au cinéma, être émue, émouvoir. Faire plaisir, surprendre, être surprise. Donner et recevoir.
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Je n’avais envie d’aucune rencontre ni d’aucun contact avec qui que ce soit. Mais quand un regard vert à la puissance hypnotique se planta droit dans le mien, accompagné de ce petit sourire narquois qui mettrait mal à l’aise un comité de stoïques cacochymes anonymes réunis pour leur gala de fin d’année, le souffle disparut littéralement de tout mon être. Que m’arrivait-il ? Comment cet homme pouvait-il avoir un tel effet instantané, immédiat et totalement inattendu sur moi ? Moi qui n’étais là pour personne ! Moi qui… C’était tout simplement impossible, inimaginable ! Pas ici. Pas maintenant.
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Matthieu m’a quittée. Comme ça. Par ce beau début d’après-midi ensoleillé de la mi-juillet. Matthieu est parti.
C’était pourtant un splendide vendredi d’été. Il était arrivé sans crier gare, au milieu de mes vêtements parsemés entre le lit, le parquet, dégringolant des flancs des tiroirs ouverts et du capharnaüm de la penderie – préparation de The Valise oblige. Il s’était planté droit comme un I, les pieds bien ancrés dans le sol, les mains bien serrées sur les hanches et il m’avait dit comme ça, sans le moindre détour : – Je pars.
Ce à quoi j’avais répondu en riant pour la première fois depuis douze jours : – Moi aussi !
Mais lui n’avait pas ri. Mais alors, pas du tout. Pas le moindre rictus. Rien.
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En revanche, pour être honnête, son physique au pouvoir magnétique me donnait des ailes artistiques. Je m’emparai rapidement de mon reflex, passai la sangle autour de mon cou dans un geste tellement de fois répété – et si bon à retrouver –, puis je fis tourner doucement la poignée et entrebâillai discrètement la fenêtre, juste assez pour y glisser mon objectif. Une excitation diffuse me parcourut. Retrouver le contact du zoom, du déclencheur, entendre le son du mode rafale, vérifier d’un coup d’œil expert la prise de vue et sentir mon cœur se gonfler d’un bien-être familier. Ces sensations oubliées reprenaient leurs droits et un déferlement de bonheur s’abattit sur tout mon être.
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Je n’aimais pas les sélections d’excellence et encore moins dans le milieu de l’art, tellement subjectif. Mais cette année, les choses avaient changé, ma vie avait pris un nouveau tournant et il m’avait semblé que c’était le bon moment – et surtout, la seule et unique solution – pour tenter de remonter, si cela était possible, la pente de cette séparation douloureuse, impitoyable et terrible. Martin et June… Cette rencontre qui avait fait voler en éclats toutes mes certitudes, tous mes faux-semblants aussi, tous mes non-dits inavouables et qui ne m’avait pas offert d’autre choix que de me retrouver face à moi-même, à mon destin et d’assumer seule, face à mon miroir.
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Je me souviens du premier jour où j’avais pris conscience du pouvoir de cette anatomie privilégiée sur les hommes – et les femmes ! J’avais à peine 12 ans et mon corps était passé de celui de petite fille sage à femme fatale en quelques semaines à peine. Le seul problème, c’était que ma tête, elle, était restée coincée au stade juvénile… J’ai vécu cette partie de ma vie comme un choc, un traumatisme certain. Et ce n’est pas ma mère – stricte, sèche, allergique à la communication et qui ne m’a jamais transmis aucun conseil, uniquement des reproches – qui allait m’aider à affronter cela.
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Grâce à lui, à sa patience, son affection, j’avais appris à l’accepter, à supporter le regard souvent envieux des autres sur moi et à m’aimer avec cette perfection qui heurtait tellement de gens, en intriguait d’autres, mais qui ne laissait jamais vraiment personne indifférent, moi qui ne rêvais que de me fondre dans le décor. Chose quasi impossible, quand vos parents vous ont dotée d’une peau couleur miel – origines mélangées obligent – de jambes interminables, d’une poitrine galbée depuis mes 12 petits printemps et d’une cascade de cheveux ondulés d’un blond cendré.
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L’avantage en l’Irlande, c’est que l’air était bien frais, à tout moment de la journée, et fort vivifiant ! Une fois de plus, je n’avais pas prévu la tenue adéquate. Pourquoi avais-je opté pour cette robe dos nu ? Je repensai alors à Martin. Cette robe le rendait fou. Et j’adorais jouer avec lui, le séduire au milieu de la foule, histoire de raviver la petite flamme du début et remettre clairement le feu aux poudres.
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Cet homme, si jeune fut-il, avait mis le doigt sur toutes mes contradictions, mes angoisses, mes peurs, mes fantômes et mes joies. Pour la toute première fois de ma vie, quelqu’un lisait en moi comme dans un livre ouvert. J’en fus chamboulée et littéralement bouleversée. Je ne pouvais détacher mon regard des images que je scrutais une à une en prenant le temps de ressentir les émotions qu’elles m’apportaient.
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