pas de lune
ni de musique
te voilà si près de moi
enfouie dans ton monde mauve
ton souffle apaisant
vacarme et fleuve intranquille
mon doigt flottant
juste au-dessus de ta nuque
je ne me glisserai pas
entre les ondes frêles
qui bercent tes songes indociles
ne franchirai pas
ce mur malléable
que tu caresses
de ton pied de ballerine éparpillée