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Citation de Partemps


En tant que physicien, Cartesius disait : donnez-moi de la matière et du mouvement, et j'en ferai l'univers. Le philosophe transcendantal dit : donnez-moi une nature d'activités opposées, dont l'une va à l'infini, l'autre s'efforce de se regarder dans cet infini, et je laisse naître pour vous l'intelligence avec tout le système de ses idées. Toute autre science présuppose déjà l'intelligence comme prête, le philosophe la voit en devenir et la laisse naître, pour ainsi dire, sous ses yeux.

L'ego n'est que le terrain sur lequel s'applique l'intelligence avec toutes ses déterminations. L'acte originel de la conscience de soi nous explique seulement comment l'ego est restreint dans son activité objective, dans son effort originel, mais pas dans la façon dont il est restreint dans sa connaissance subjective ou dans sa connaissance. Seule l'intuition productive déplace la limite originelle en activité idéale et est le premier pas de l'ego vers l'intelligence. -

Les dogmatiques ne semblent jamais avoir convenu de loin que dans une science comme la philosophie il n'y a pas de présupposé, que dans une telle science ce sont précisément ces concepts qui sont par ailleurs les plus communs et les plus communs qui doivent être déduits avant tous les autres. Ainsi, la distinction entre quelque chose qui vient de l'extérieur et quelque chose qui vient de l'intérieur est une distinction qui a sans aucun doute besoin d'être justifiée et expliquée. Mais justement en l'expliquant, je mets en place une région de conscience où cette séparation n'a pas encore existéet le monde intérieur et extérieur sont entrelacés. Il est tellement certain qu'une philosophie qui ne se fait loi qu'en général, ne laisse rien à prouver et à développer, pour ainsi dire sans le vouloir et par sa seule consistance devient idéalisme.

Aucun dogmatique n'a encore entrepris de décrire ou de démontrer la manière de cette influence extérieure, qui est une exigence nécessaire on pourrait raisonnablement s'attendre à une théorie dont rien de moins que toute la réalité de la connaissance ne dépend. Il faudrait alors compter ces sublimations graduelles de la matière à la spiritualité, dans lesquelles on n'oublie qu'une seule chose, que l'esprit est une île éternelle, à laquelle on ne peut jamais accéder sans sauter par tous les détours de la matière.
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