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Citation de Partemps


L'infini ne peut plus s'ajouter au fini ; car autrement il devrait sortir de lui-même vers le fini, c'est-à-dire qu'il ne devrait pas être l'infini. Mais il est tout aussi impensable que le fini s'ajoute à l'infini ; car il ne peut pas être partout avant cela, et c'est quelque chose dans l'identité avec l'infini en premier lieu.

Les deux doivent donc être unis par une certaine nécessité originelle et absolue, s'ils paraissent liés du tout.

Nous appelons cette nécessité, jusqu'à ce que nous en trouvions une autre expression, le lien absolu ou la copule.

Et en effet il est clair que ce lien, dans l'infini même, est ce qui est vraiment et véritablement infini. Elle ne serait nullement inconditionnelle si le fini ou le rien s'y opposait. Elle n'est absolue que comme négation absolue du néant, comme affirmation absolue de soi sous toutes ses formes, donc seulement comme ce que nous avons appelé la copule infinie.

Il est tout aussi clair que la raison ne reconnaîtrait pas ce qui est vraiment et à tous égards inconditionnel si elle ne comprenait que l'infini par opposition au fini.

S'il est maintenant essentiel à la première de s'affirmer sous la forme du fini, alors cette forme est en même temps, et puisque ce n'est que par le lien, elle doit aussi être elle-même comme expression du même, c'est-à-dire , comme l'union de l'infini et du fini, apparaissent.

Tout aussi nécessaires et éternels que ces deux sont le lien et ce qui est lié ensemble, oui, l'unité et l'être de ceux-ci n'est lui-même que l'expression réelle et pour ainsi dire supérieure de cette première unité. Si le lien est établi, il devrait s'annuler comme lien s'il n'établissait pas vraiment l'infini dans le fini, c'est-à-dire s'il n'établissait pas en même temps ce qui est connecté.

Mais le lien et ce qui s'enchaîne ne constituent pas un réel dédoublé et différent ; mais la même chose qui est dans l'un est aussi dans l'autre ; celle par laquelle le connexe n'est nullement égal au lien est nécessairement nulle, puisque l'essentialité consiste précisément dans l'identité absolue de l'infini et du fini, donc aussi dans celle du lien et du connexe.

Nous ne pouvons reconnaître aucune différence entre ces deux autres que celle que nous pouvons trouver dans la loi d'identité (par laquelle la connexion du prédicateur avec le prédicat est exprimée comme éternelle), selon que l'on se réfère à l'égalité absolue, la copule elle-même, ou réfléchir sur le sujet et le prédicat, comme égaux, et de même que ceux-ci sont inséparablement là avec le premier, ainsi que ce qui se rattache au lien en général.

Le lien exprime dans ce qui est connecté en même temps sa propre essence existant dans l'identité. Cela peut donc être considéré comme son empreinte à cet égard. Mais si j'enlève à l'empreinte ce qu'elle a de la personne dont elle est l'empreinte, il ne reste que des propriétés insignifiantes, à savoir celles qu'elle a comme simple empreinte, schème vide ; de sorte que la bande elle-même et l'empreinte ne sont pas deux choses différentes , mais soit un seul et même être vu de différentes manières, soit l'une est un être, mais l'autre est un non-être.

C'est la même différence que certains ont faite entre l'Esse substantiae et votre Esse formae, et dont on voit aussi que ce n'est pas une différence réelle, mais simplement une différence idéale.
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