Y a-t-il lieu de s'étonner aprés cela, si des jeunes esprits, trop tôt séduits par les grands mots mal entendu de nature, de Dieu, de liberté, de raison et de progrès, se sentent portés, entraînés, par la force d'une fausse exaltation, soit à se créer une religion et à se faire ainsi eux-mêmes les auteurs de leurs croyances, soit à blâmer tout ce qui existe dans l'ordre social et à vouloir refaire le monde entier d'après leurs idées d'un jour.