Peredonov prenait les cartes et avec son canif tranchait la tête aux personnages. Aux dames surtout. En exécutant les rois, il regardait craintivement autour de lui, pour qu'on ne l'accusat pas de crime politique. Mais même ces châtiments sommaires l'aidaient peu. Les amis arrivaient, on achetait d'autres jeux et de nouveau, les malins espions se nichaient entre les cartes neuves.