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Citation de catmo0105


D’abord, les odeurs m’assaillirent. Je me laissai surprendre par une extase olfactive. Le parfum des fleurs par milliers et de la terre m’imprégna, et mes yeux se fermèrent sous le poids de la perfection. J’honorai ce sanctuaire. Ton sanctuaire.
Ensuite, l’image m’arriva, splendeur en léger différé. Je fus subjugué par la vue idyllique de ce jardin ensoleillé exubérant de vie, qui n’avait jamais connu ni le vent ni la pluie.
Enfin, je t’aperçus, au fond de l’allée principale de cette serre immense, toi, le seul qui avait le droit de fouler ce lieu sacré. L’éclat de tes cheveux platine sous le soleil levant se mariait délicieusement avec les effluves de chèvrefeuille d’hiver. Artémis elle-même n’aurait pu peindre tableau plus parfait. Tu étais enfin devant moi. Une incarnation.
J’étais totalement envoûté, captivé. J’étais le païen qui assistait médusé à un miracle. De loin, je t’observais, je te vénérais. Plusieurs minutes furent ainsi sacrifiées sur l’autel de ma contemplation. Les dernières semaines d’agonie s’effacèrent sous la nappe de sérénité qui m’enveloppa à la simple idée d’être là, dans le même lieu que toi, respirant le même air. J’étais enfin en paix.
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