L’avoir existe déjà au sens le plus profond dans le désir ou dans la convoitise. Désirer c’est en quelque manière avoir en n’ayant pas ; cet par là s’explique l’espèce de souffrance brûlure essentielle au désir, et qu est au fond l’expression d’une sorte de contradiction, de frottement à l’intérieur d’une situation intenable. La symétrie est d’ailleurs absolue entre la convoitise et l’angoisse que j’ »prouve à l’idée que je vais perdre ce que j’ai, ce que je croyais avoir, ce que déjà je n’ai plus. Mais ‘il en est ainsi, il semble bien,… que l’avoir soit en quelque façon fonction du temps.