AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Gabriel Marcel (37)


Gabriel Marcel
On est toujours libre de ne rien comprendre à rien.
Commenter  J’apprécie          190
Le courage est la vertu sans laquelle la personne se nie elle-même.
Il consiste avant tout à regarder la vérité en face, il s'oppose à la tricherie sous toutes ses formes.
Commenter  J’apprécie          140
Une nuit à Lyon, il y a bien des années, à un moment très douloureux de ma vie, une pensée s'est imposée à moi brusquement:

"S'abstenir de prier, c'est refuser de se laisser aimer"

Cette pensée m'a pris par surprise, moi à qui la prière a toujours été particulièrement difficile. Tout s'est passé comme si elle venait d'ailleurs, d'en haut, comme si j'avais à en scruter le sens.

Il est clair que cette pensée serait sans signification si, comme on le croit trop souvent, la prière était avant tout une demande. Mais comment peut-on nier qu'elle peut être aussi et plus essentiellement action de grâce, c'est à dire élan vers ; et ne peut-on pas comprendre que c'est à travers cet élan, à la faveur de cet élan, que Dieu peut nous devenir présent et que, si nous restons enfermés en nous-mêmes, si nous nous abandonnons au sentiment d'une solitude irrémédiable, c'est comme si nous ne permettions pas à Dieu de se donner à nous dans l'acte même par lequel nous nous élevons vers lui.
Commenter  J’apprécie          130
on ne peut rien les uns pour les autres. On est seul.
Commenter  J’apprécie          130
Le don est un appel auquel il s'agit de répondre ; c'est comme s'il faisait lever en nous une moisson de possibles, parmi lesquels nous aurions à choisir ceux qui s'accordent le mieux avec la sollicitation qui nous a été adressée du dedans, et qui n'est au fond qu'une médiation entre nous-même et nous-même.
Commenter  J’apprécie          90
Je serais enclin à dénier la qualité proprement philosophique de toute oeuvre où ne se laisse pas discerner ce que j'appellerais la morsure du réel.
Commenter  J’apprécie          60
La fidélité est le contraire d'un conformisme inerte ; elle est la reconnaissance active d'une certaine présence, ou encore de quelque chose qui peut et doit être maintenu en nous et devant nous comme une présence, mais qui, ipso facto, peut aussi bien être méconnu, oublié, oblitéré ; et nous voyons ici apparaître cette ombre de la trahison, qui, selon moi, enveloppe tout notre monde humain comme une nuée sinistre.
Commenter  J’apprécie          60
Il est tout à fait certain que le propre de l'admiration est de nous arracher d'abord à nous-mêmes, à la pensée de nous-mêmes ; elle est l'active négation d'une certaine inertie intérieure ; [...] les idées d'admiration et de révélation sont, en réalité, corrélatives.
Commenter  J’apprécie          60
Gabriel Marcel
L'homme dépend, dans une très large mesure, de l'idée qu'il se fait de lui-même.
Commenter  J’apprécie          60
Toute confusion entre le mystère et l’inconnaissable doit être soigneusement évitée : l’inconnaissable n’est qu’une limite du problématique qui ne peut actualisée sans contradiction. La reconnaissance du mystère est au contraire un acte essentiellement positif de l’esprit, l’acte positif par excellence.
Commenter  J’apprécie          50
L’avoir existe déjà au sens le plus profond dans le désir ou dans la convoitise. Désirer c’est en quelque manière avoir en n’ayant pas ; cet par là s’explique l’espèce de souffrance brûlure essentielle au désir, et qu est au fond l’expression d’une sorte de contradiction, de frottement à l’intérieur d’une situation intenable. La symétrie est d’ailleurs absolue entre la convoitise et l’angoisse que j’ »prouve à l’idée que je vais perdre ce que j’ai, ce que je croyais avoir, ce que déjà je n’ai plus. Mais ‘il en est ainsi, il semble bien,… que l’avoir soit en quelque façon fonction du temps.
Commenter  J’apprécie          50
La pensée philosophique la plus authentique me semble se situer à la jointure de soi et d'autrui.
Commenter  J’apprécie          40
Mais le propre de la condition humaine consiste en ce qu'elle n'est pas assimilable à une structure toute objective et préexistante qu'il y aurait à découvrir. La condition humaine, quels que soient les fondements sur lesquels elle repose, apparaît comme dépendante, en quelque manière, dans ce qu'elle est, de la façon même dont elle se comprend. C'est ce que de nos jours un Heidegger me semble avoir reconnu avec une admirable netteté... L'homme dépend, dans une large mesure, de l'idée qu'il se fait de lui-même et cette idée ne peut être dégradée sans devenir du même coup dégradante.
Commenter  J’apprécie          40
Gabriel Marcel
Reconnaître qu'une compréhension peut être intégralement profonde, c'est implicitement établir une hiérarchie dans l'appréhension qui s'ordonne par rapport à l'être et non par rapport au valable [...] on montrerait sans peine que le pragmatisme n'a pu s'introduire qu'à la faveur d'une confusion systématique entre vérité et validité.
Commenter  J’apprécie          31
La mort ce n'est qu'un vêtement qui tombe.
Commenter  J’apprécie          31
Ma vie lorsque je la sacrifie, n'est pas "quelque chose" que j'abandonne pour obtenir "autre chose". C'est un tout.
[...]
A la racine du sacrifice absolu, on trouve non seulement "je meurs", mais: "Toi, tu ne mourras pas."
Commenter  J’apprécie          30
Il est évident par ailleurs que le mot "ontologique" est discrédité aux yeux des philosophes formés au contact de l'idéalisme.
Commenter  J’apprécie          20
Si l'homme est essentiellement un voyageur, c'est qu'il est "en route", comme le dit un de mes personnages dans l'Emissaire, vers une fin dont on peut dire à la fois et contradictoirement qu'il la voit et qu'il ne la voit pas.
Commenter  J’apprécie          20
Ici, comme partout ailleurs, c'est le sens du prochain qu'il faut réveiller, seule sauvegarde contre toutes les calamités qui, elles, seront sûrement mondiales.
Commenter  J’apprécie          20
La connaissance exile à l'infini tout ce qu'elle croit étreindre... peut-être est-ce le mystère seul qui réunit. Sans le mystère, la vie serait irrespirable.
Commenter  J’apprécie          20



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Gabriel Marcel (44)Voir plus

Quiz Voir plus

Le comte de Monte Cristo

Où se déroule l'action au début du livre?

A Marseille
A Paris
En Espagne
A Toulon
A Nice

22 questions
233 lecteurs ont répondu
Thème : Le Comte de Monte-Cristo : Intégrale de Alexandre DumasCréer un quiz sur cet auteur

{* *} .._..