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Citation de Danieljean


Lorsque j’ai effectué mon premier Camino francés en 1988, il n’y avait pas de gîte à Foncebadón. Notre guide (le « Bernès ») indiquait : « Abri possible dans une des maisons abandonnées. » En réalité, dans ce paysage désolé, difficile de trouver une toiture couvrant les quelques pans de murs écroulés. Un vrai village fantôme ! Cette vision apocalyptique était accentuée par un ciel d’orage et par l’allure des seuls habitants que nous rencontrâmes : deux gros chiens arborant des colliers à pointes, c’est-à-dire des colliers anti-loups. Cette région, expliquaient les guides, est en effet l’un des derniers refuges du Canis lupus signatus, nom savant du loup ibérique. Autant vous dire que notre nuit à la belle étoile fut plutôt agitée… À l’heure où je rédige ces lignes, soit exactement trente ans après ce pèlerinage, je lis dans le récit de Shirley MacLaine : « Les chiens de Foncebadón représentaient pour moi la seule vraie menace du chemin de Compostelle. J’étais terrifiée. » Mais c’est sans doute là le seul point commun que je partage avec l’actrice américaine !
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