Je me suis dévêtue, en gardant juste ma culotte à froufrous, et je suis sortie de la chambre. Elle était derrière moi, je sentais son regard dans mon dos et c'est comme si j'étais devenue un pantin, manipulé par le fil de son désir.
Maîtresse sado-maso, Gala est connue du milieu fétichiste parisien, ce milieu si particulier où l'on croise toute sorte de monde, d'horizons et d'origines diverses. Cette fois, elle entretient une relation régulière avec un chanteur de pop en retraite provisoire... et s'adonne à quelques soirées avec des femmes, des hommes... ambiance!
Comme le dit l'auteur, "la vulgarisation du SM a transformé l'ambiance" et "les clubs sont devenus des lieux de commerce du fantasme"... si Gala Fur voulait nous faire part de son désenchantement sexuel, encore aurait-il fallu nous donner un style qui nous fasse nous intéresser au récit. C'est long, c'est pénible. Il ne se passe rien, rien de vraiment drôle, de vraiment choquant, au final rien de vraiment provocateur ni même d'excitant.
Un livre pour peine-à-jouir littéraire, pour frusté de la laisse en cuir. Mauvaise qualité d'écriture, mauvaise construction. Mieux vaut se rabattre, pour plus de sourires, de sensations et de vécu, sur le "Journal d'un apprenti pervers" d'un ancien animateur de télévision française.
Quant aux entretiens qui poursuivent le roman, on est ravi d'apprendre que Gala collectionne les boîtes vides, que pour elle taper sur un tambour ou sur un homme, c'est toujours taper de la peau.
A trop se vouloir chic et esthétique, le SM hétéro en devient grotesteque. Ca bande mou, ça fait pshiiittt!!, ça n'est plus qu'un jeu de "regardez-moi", voire "troublez-moi ce soir", mais point de fantasmes, ou alors Gala Fur devrait lâcher la machine à écrire et se consacrer à ses fouets. Tout ce salmigondi indigeste n'a en tout cas pas le niveau que la 4e de couverture et la photo en jaquette laissaient espérer. Un coup nul. Plus nul, c'est Harlequin.
Au bord du passage à l'acte , il faut alors un minimum de psychologie pour apprendre à se connaître , et évaluer le rôle dans lequel on aimerait se situer à l’intérieur d'une relation sadomasochiste .Dans un couple tenté par ces pratiques, révéler ses petites envies permet de donner une charge érotique au quotidien et d'enrichir l'imaginaire de l'autre.
La domination masculine est une manière de contrôler l'espace d'un instant l'animal mystérieux que représente la femme .
Hétéros ou gays ,les hommes se découvrent le plus souvent une tendance masochiste.
La magie des mots et des images mentales qui défilent boostent la libido .Les films contribuent à la part oniriques de tout sur ce qui déroulent subrepticement en nous.
Les femmes qui ont commencé soumises savent exactement ce que ressent un dominé grâce à leur propre expérience .