"Qu' emporte- t-on dans l'exil? Si peu, et tant d'essentiel. Le souvenir de quelques musiques, le goût de certaines nourritures, des façons de prier ou de saluer ses voisins. Parfois un accordéon ou une guitare se joignait au piano, on entendait jouer tard dans la nuit, comme si les immigrants parvenaient à faire ressurgir , dans ces moments- là, pour quelques heures fugitives, des fragments de leurs terres natales."