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Bibliographie de Gaëlle Laurier   (6)Voir plus

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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Contrairement à nous, ce type n’était absolument pas nerveux. Non il agissait comme s’il se trouvait dans son bon droit et pire encore, tel un invité amusant la galerie. La main tenant l’arme se fit molle, le poignet trop souple, mais l’index décidément arrimé à la détente nous tenait à lui seul en respect. Le coup pouvait partir d’un simple mouvement, volontaire ou non, de sa part. Je n’étais pas le seul à observer sa façon de tenir son bras. Woods eut quelques mouvements de tête vers son ceinturon durant son discours et son pied glissait doucement dans sa direction.
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Nous laissions femmes et enfants rentrer à l’abri tandis que nous rejoignions la place ou une bonne partie des hommes du coin s’étaient rassemblés. Le Shérif tentait de calmer tout ce beau monde où chacun y allait de ses théories et de ce qu’il fallait faire. C’était assourdissant, mais cela n’expliquait toujours pas d’où cela pouvait provenir et puisqu’il s‘agissait de la ville la plus prompte à soulever des rumeurs, une nouvelle vint rapidement jusqu’à nous.

– Ça vient de la mine ! Quelqu’un a fait sauter cette satanée mine !
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Je lui montrai le sol. Bien entendu, la plupart des traces avaient été effacées, envahies ou soufflées par tout ce qui avait été vomi hors de la mine, mais là, derrière une roche bien plus large où l’on avait posé l’outil, des empreintes qui ne laissaient aucun doute.

– Oui ! Empreintes de la botte au talon cassé. Être les mêmes ! me confirma-t-il.

Donc l’agresseur de Mitchell était également responsable de l’explosion ? Cela devenait à la fois intéressant et terriblement intrigant. Mais qui était ce type bon sang ?
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Un uppercut à l’estomac me fit regretter d’avoir si bien mangé au dîner, un second dans les côtes de ne pas être resté sagement chez moi. Plié en deux, je fus rapidement redressé et maintenu par mes deux nouveaux compagnons de jeu. Le troisième, plus téméraire vu ma position, me frappa au visage.

– Aurais-je marché sur vos plates-bandes monsieur à la cravate de soie ? lui fis-je après avoir recraché de la salive teintée de sang.
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"J’ai appris deux choses aujourd’hui. La première, que je pouvais maîtriser mon équilibre. La seconde, que j’étais plutôt souple. Et heureusement ! Car pour le tour de la femme coupée en deux — qui n’avait plus de secret pour moi désormais — il valait mieux être capable de se plier en quatre. Au sens propre.

J’étais néanmoins nerveuse de voir arriver l’heure du spectacle. La présence de Vassilis, si proche si imposant, restait difficile à gérer. Et celle du public serait un poids supplémentaire sur mes épaules."
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Ce costume sombre agrémenté d’une longue cape à la doublure rouge lui allait à merveille. Il avait maquillé ses yeux, juste de quoi approfondir un regard pourtant si troublant. Je comprenais mieux pourquoi Monica en était mordue. Les mains moites, le cœur battant, je tombai immédiatement sous le charme malgré moi.

Il fit virevolter des cartes, des foulards et des balles sorties de nulle part, les faisant disparaître aussi vite. J’avais du mal à le suivre. Et à y croire.

Il était absolument fascinant.
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Une odeur agréable de café me titilla les narines, m’incitant à me lever. Qu’est-ce que l’on dormait bien dans ce divan ! Et cette fois, pas de rêve étrange ou embarrassant. J’ouvris les yeux, une tasse fumante me faisait face. Alex me la présentant. Ca c’était gentil.

— Oh ! Merci.

— Pas de tire au flanc, grogna-t-il dès que je l’eus en main. Nous prenons la route dans moins d’une heure. Vous devez aller chercher Tommy pour le petit déjeuner.

Bon, ça c’était moins gentil.
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Alex jeta un long coup d’œil au petit, gardant ses distances, avant de poser sa veste à côté de lui. L’enfant releva la tête. C’était le moment typique ou un père normal l’aurait pris dans ses bras. Lui aurait parlé gentiment. Lui demandant à quoi il jouait, s’il ne s’était pas ennuyé ou que sais-je. Mais pas lui. Ils semblaient se parler en silence.

Et même ces mots là ne parvenaient pas à percer ce mur entre eux.
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" Tante Betty me suivait de quelques mètres, je ne parvenais pas à ralentir mon allure et lui donnait du mal à me rejoindre. Des larmes d’indignation et de honte ayant coulé sur mes joues, je maugréais contre moi-même, contre cette chance qui m’échappait, contre ce mariage qui ne pourrait sans doute pas être annulé. Et contre ce Conway, bougre d’homme insensible. " — Kate, chapitre 6.
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Une guerre dans les rues de Londres, un maître vampire mégalo, une jeune femme séquestrée, des combats sanglants, un homme qui se bat contre les assoiffés et contre lui-même, c’est Docteur Gray.
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