Garous Abdolmalekian

En lisant les vers de ce poète iranien, on est de suite transporté en Orient, terre de beautés, de contrastes, de mélanges, d'inextricables nœuds irrésolus où les hommes se perdent dans les labyrinthes éternels des passions et des guerres. Immédiatement, on est saisi par la teneur profonde des vers, empreints de gravité, de souffrance, mais aussi d'espoir afin de voir la lueur de la paix au fond de ce tunnel noir sans fin. Multipliant les métaphores, le poète se joue de la censure afin d'exprimer d'une manière habile les malheurs de l'existence que traverse lui et son peuple. Transfigurant avec une force poétique inouïe ses ressentis, il arrive à sublimer l'horreur par la puissance et la splendeur de ses vers, évanescent cheminement dans un dédale intime où il évoque des moments de vie quotidienne, d'amour, ultimes échappatoires de sérénité en trompe-l'œil pour oublier un univers torturé et violent que seules des allégories poétiques peuvent un moment éluder.

L'auteur est un jeune poète iranien.

Ce recueil est en version bilingue persan/français.

Il regroupe des textes issus de 3 recueils du poète :

- Les couleurs fanées du monde (2010)

- Les lignes changent de place dans les ténèbres (2008)

- Les gouffres (2010)



Ces textes parlent de la guerre en Iran et sont un message d'espoir pour tous les jeunes iraniens.

Intimité et engagement.



Le recueil de Garous Abdolmalekian, jeune poète iranien, est comme « une boule de neige / lancée dans [notre] direction », celle de tout lecteur mais en particulier celle de ses jeunes compatriotes qu’il appelle, malgré les balles qui obligent à serrer les poings, à lutter et dénoncer la censure qui menace leur liberté et leur vie.



Ces poèmes, si simples et si profonds à la fois, dessinent comme de petites scènes et se terminent, dans un art certain de la chute, sur des questions et des images étonnantes et inattendues.