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Critiques de Gary Gibson (14)
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Extinction Game

Un livre pour l’instant unique de l’auteur.

Jerry Breche est le dernier homme sur Terre. Proche du suicide d’ailleurs, quand il se fait repérer et intègre une équipe de récupérateur provenant d’un monde parallèle. Il a désormais le choix. Travailler pour une mystérieuse Autorité et surfer dans d’innombrables univers parallèles de mondes en ruine en compagnie d’une sympathique équipe. Mais qui cherche à gripper cette machine ?

Science-fiction, mondes parallèles, post-apocalyptique, zombies (abeilles), un joyeux mélange des genres qui fonctionne assez bien. Le rythme est haletant à défaut d’être réellement prenant, les événements s’enchaînent et se lisent facilement dans un style simple et direct.

Mais on a du mal à s’attacher aux personnages qui restent un peu impersonnels. Le roman manque un peu de complexité et/ou de rêve. Le côté technique est totalement absent. L’autorité est décevante. Évidemment on n’a pas toutes les réponses, et ce tome sera probablement suivi d’un second. Sinon il serait réellement inachevé pour moi.

En fait, en fin de lecture, je pense qu’en remplaçant les adultes de l’équipe d’exploration par des « ados » on aurait pu classer ce tome dans la catégorie jeunesse.
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Extinction Game

Voilà mon gros coup de cœur de cette rentrée (sorti au début de l'été je l'ai depuis mi juillet car c'était un cadeau d'anniversaire mais je l'ai lu que ces derniers jours).

Édité dans la collection "La dentelle du cygne" chez L'atalante (une collection que j'affectionne particulièrement), je ne connaissais pas du tout l'auteur et avait juste trouvé la couverture et le synopsis sympa.



Je me suis donc plongé dedans sans aprioris en m'attendant à un bon post-apo classique. Il n'en est rien, l'histoire est bien plus profonde que cela et même si l'apparence et le décor tendent sur l'apocalypse, on est bien plus proche d'une enquête dans un pur roman de science-fiction alliant complot et action que dans la survie pure et simple.



On évolue dans des univers parallèles tous proche voir très proche les uns des autres mais qui se multiplient à l'infini.

Ces "multiverses" abritent chacun un seul survivant a l'apocalypse qui s'est déroulée différemment dans chaque réalités différentes, on peut avoir eu une guerre nucléaire sur une "Terre" alors que sur une autre ce sont des extra-terrestres ou une épidémie qui aura quasi éradiqué la population.



Une équipe de personnes vient récupérer sur les différentes "Terre" les seuls survivants pour en faire une équipe d'éclaireurs basé sur un des mondes parallèle et cela au beau milieu du Pacifique sur l'île de Pâques. Ils braveront tous les dangers pour mener à bien leurs différentes missions. Seulement ce n'est pas si simple, un complot se dessine et nos éclaireurs vont essayer de découvrir la vérité.



Vous trouverez quelques références littéraires et visuelles du genre SF à Julia Verlanger mais aussi à Stargate par exemple.



Les personnages on beaucoup de caractère et de profondeur et sont bien étudier, on a ici un roman qui pour une fois est sans discrimination, en effet la mixité est de mise avec des asiatiques, des noirs, métisses, des gros des maigres, des petits et dès grand, des homos et des étéros, dès sympa et des insupportables.



Je vous passe pas mal de détails afin de ne pas spolier et vous laisser le suspense du pourquoi du comment ainsi que pas mal de belles surprises sur les personnages et vous invite à vous procurer ce roman de toute urgence pour peu que vous adhériez à la SF, même s'il n'est pas connu, il mériterait d'être lu par un bien plus grand nombre de gens vu la qualité du scénario mais aussi des personnages et du reste.



Voir la chronique sur mon blog :
Lien : http://unbouquinsinonrien.bl..
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Extinction Game

Original sur certains aspects, pas du tout sur d’autres, mais en tout cas passionnant



Je tiens à remercier les éditions l’Atalante pour m’avoir permis de lire la version française de ce roman en avant-première.



Il s’agit d’un livre très riche, car mêlant d’une façon habile SF (post-apocalyptique, univers parallèles, et d’autres thèmes ou références dont je ne peux parler sans spoiler) et thriller. Ce dernier aspect est particulièrement réussi (au niveau des rebondissements, des scènes d’action / à grand spectacle et du rythme des révélations, on est sur du haut de gamme), plus, à vrai dire, qu’un aspect SF qui s’il est au final original, ne l’est que parce qu’il combine d’une façon plus ou moins inédite des thématiques ou références SF qui, prises individuellement, soit du déjà vu et revu.



Une autre originalité est, sans doute, de proposer une thématique post-apocalyptique (et même de multiples apocalypses) sans l’aspect pessimiste qui est une marque de fabrique du genre. Et une autre force est le rythme (haletant), la densité stupéfiante de rebondissements et d’informations pour un si petit roman (moins de 400 pages), donnant un peu la même impression que Replay de Ken Grimwood, et enfin d’excellents personnages.



Pour autant, ce livre est loin d’être dépourvu de défauts : le manque d’originalité que j’ai déjà évoqué (sur certains plans), le fait que, pour un vieux routard de la SF, certaines révélations se voient arriver des kilomètres avant, ainsi que certaines maladresses d’écriture, comme une narration assez mono-chromatique ou une façon pas toujours très habile d’apporter au lecteur des informations.



Au chapitre des points ni tout à fait bons ni totalement mauvais, j’évoquerais surtout la capacité de l’auteur à nous faire vivre les émotions des personnages, capacité qui est un peu sur mode courant alternatif : paradoxalement, je ressens plus d’émotions quand le chien d’un des personnages disparaît que quand un autre dit au revoir au « fantôme » de sa défunte femme, une hallucination qui lui a tenu compagnie durant ses années de survie solitaire sur sa Terre morte. Mais bon, par contre, quand le courant passe, il passe carrément (et l’auteur n’a aucun problème à installer une tension dramatique, il est même carrément à son aise pour ça). Et toujours au chapitre des points à double-tranchant, on peut évoquer la surabondance de McGuffin (motivations du protagoniste faisant avancer l’intrigue) qui, si elle alimente un rythme soutenu et des rebondissements passionnants, fait aussi frôler, parfois, l’overdose au lecteur, et ne me paraît pas forcément relever d’une technique narrative élégante ou habile.



Au final, et c’est bien tout ce qui compte, j’ai passé un moment haletant et excellent avec ce roman, et c’est avec une sincère impatience que j’attends la suite (il s’agit d’une duologie). Même si l’univers n’est pas original (du moins pour un vieux routard de la SF comme moi, il en ira probablement autrement pour certains d’entre vous), il est intéressant, et il reste quelques questions passionnantes en suspens après la fin (très réussie, car n’abusant ni du mystère qui plane de façon abusive, ni du cliffhanger facile) de ce tome, que j’ai hâte de voir résolues. Même si, pour être honnête, il manque clairement à Extinction Game un petit quelque chose pour passer du statut de bon roman totalement recommandable à celui de chef-d’oeuvre.



Vous trouverez une version beaucoup plus détaillée de cette critique sur mon blog.
Lien : https://lecultedapophis.word..
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Extinction Game

En Résumé : J’ai passé un bon moment de lecture avec ce roman qui pourtant aux premiers abords avait eu du mal à me convaincre de me laisser tenter. L’histoire offre ainsi un mélange de récit post-apocalyptique, d’aventures et de mondes parallèles intéressant, solide et plutôt bien construit le tout mené à un rythme haletant et efficace alternant de façon réussie des phases plus d’action avec des phases plus explicatives sans jamais non plus tomber dans la lourdeur ou l’ennui. Les questionnements que soulève l’Autorité par son côté mystérieux s’avère, certes par certains aspects assez classiques, mais qui ne manque pas non plus d’un minimum d’intérêt plus on avance dans le récit et que se dévoile la vérité. Alors après l’auteur en fait parfois un peu trop, tirant un peu trop sur quelques scènes ou développant mal, pour moi, certains aspects, mais rien de non plus bloquant. Concernant les personnages j’avoue je suis un peu circonspect, l’auteur offre bien des héros plutôt soignés et intéressants à découvrir dans leurs envies de vivre et leurs histoires, mais voilà d’un autre côté il manque parfois quand même de subtilité et surtout d’un aspect émotionnel. Cela rend ainsi certaines scènes parfois légèrement déroutantes. Les personnages secondaires malgré un côté assez binaire remplissent parfaitement leurs rôles je trouve. La plume de l’auteur n’a rien de révolutionnaire mais s’avère simple, efficace et un minimum entraînante. Je ne jugerai pas certains points car ils restent ouverts et pourraient être développés dans le second tome que j’espère voir publier en France.





Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Extinction Game

Si sur le fond le roman ne révolutionnera pas le genre, sur la forme il vous réservera tout de mêmes quelques belles surprises et s’avérera même addictif une fois que vous serez vraiment dans l’intrigue. Si le cocktail post-apocalyptique et multivers fonctionne vite et bien, je dois toutefois reconnaître que je n’ai pas été immédiatement emballé, la faute sans doute à une écriture totalement dépourvue d’émotions. Un peu déconcertant de prime abord mais la qualité de l’intrigue et ses nombreux rebondissements sauront faire oublier cette faiblesse.



En plus de son intrigue de qualité, le roman peut compter sur une belle galerie de personnages, tous rigoureusement travaillés par l’auteur. A commencer par le groupe des Eclaireurs, chacun bénéficie d’un passé et d’une personnalité qui lui est propre. Un groupe dans lequel, généralement, les individualités se complètent lors des sorties en mission (sorties qui n’ont rien d’une promenade de santé, soit dit en passant).



En toile de fond, le contexte politique a aussi toute son importance, avec notamment les nombreuses questions que l’on peut se poser sur cette mystérieuse Autorité. Elle même semblant en proie à une crise interne opposant l’armée régulière (dont dépendent les Eclaireurs) et les Patriotes (une espèce de police politique à la solde du pouvoir).



Ce roman est le premier opus d’un diptyque post-apocalyptique proposé par l’auteur, j’espère que l’éditeur ne tardera pas trop avant de nous proposer le second opus ; soit dit en passant les deux intrigues sont totalement indépendantes, aussi bien au niveau de leur contexte que des personnages.
Lien : https://amnezik666.wordpress..
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Extinction Game

L'auteur ne s'est pas amusé à créer un seul monde post-apocalyptique. Non, il en a fait plusieurs. Jerry n'est pas le seul survivant de la Terre.



Il le découvre lorsqu'il est capturé par d'autres êtres humains, des explorateurs de monde. D'autres versions de la Terre ont connu des catastrophes.

Peut-on faire confiance à l'Autorité, l'organisation qui gère les voyages ?



Une idée originale et une exploitation sympathique.



Pour un avis plus détaillé je vous invite sur le blog.
Lien : http://blondes-and-litterair..
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Extinction Game

Extinction game est un roman de Gary Gibson publié chez L'Atalante. C'est un récit post-apocalyptique qui se déroule dans divers univers parallèles, le tout saupoudré de dystopie. A mon avis c'est LE roman popcorn de l'été !

Voici un roman qui va ravir les fans de post-apo et de mondes parallèles comme moi.



Jerry est seul sur Terre après qu'un virus a décimé toute la population. Le roman débute de cette façon : "Une vieille histoire que j'ai lue un jour commence ainsi : Le dernier homme sur Terre était assis seul dans une pièce. On frappa un coup à la porte. Sauf que pour moi il ne s'agissait pas d'un coup à la porte, mais de traces boueuses dans un champ...", référence directe à la nouvelle Un Coup à la porte de Fredric Brown, qui non seulement commence mais finit aussi comme ça.



Et donc, Jerry se voit un jour secouru par une équipe d'éclaireurs venue d'un univers parallèle. Il découvre alors que chacune de ces personnes est une survivante d'une planète où a eu lieu une apocalypse, quelle que soit sa nature. Ces hommes et ces femmes ont justement été choisis et récupérés pour leur capacité à survivre en milieu hostile par L'Autorité, qui détient le secret des voyages entre mondes parallèles.



La suite sur le blog
Lien : http://unpapillondanslalune...
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Extinction Game

Encore du « post-Apo » ! Si vous lisez cette critique, c’est que vous êtes déjà tombés sur le synopsis et sur d’autres avis de lecteurs, je me passerais donc de vous révéler la trame principale du roman. D’apparence, nous avons affaire à une œuvre apocalyptique très conventionnelle, respectant précisément les codes du genre. De prime abord donc, rien de bien original en comparant à « I am Legend », les œuvres de Philip K. Dick, la récente trilogie du « Silo » ou encore « la Route » de Cormac Mc Carthy.

S’y ajoute ensuite une couche de science-fiction avec des univers parallèles, semblables au notre d’ailleurs, et accessibles par des portes de technologie inconnue. Ici, c’est Stargate qui est spolié. Bon…. ! Même si le sentiment de « déjà-vu » est tenace, on sera ravi de voir la qualité des références de Gary Gibson.



Le plus surprenant finalement, est la capacité de l’auteur à rebondir au moment où on ne l’attend pas. En partant d’une cuisine maison avec des thématiques plus éculées les unes que les autres, il accomplit l’exploit de l’originalité.



Je m’explique ! Malgré un décor post apocalyptique classique, Mr Gibson transporte aisément le lecteur dans des mondes parallèles subtilement décrits, il maitrise l’exercice à la perfection. Au-delà, il instille un parfum de thriller, ajoutant une enquête à l’intrigue principale. S’y ajoutent des scènes de psychose humaine inspirées de célèbre huis clos. Le lecteur passe des « dix petits nègres » au roman d’espionnage dans un contexte de science-fiction, lui-même dans un décor apocalyptique.



Sans révéler la teneur de l’intrigue, l’auteur ne s’arrête pas au décor morbide et à l’esprit de survie, il intègre une enquête et révèle des personnalités. Il va plus loin en creusant ses personnages, en révélant les facettes d’icônes survivalistes : trahison, amour, violence, espoir…tout y passe, et ce n’est pas une mince affaire.

Bien conscient que cet exercice ne peut plaire à tout le monde, il convient d’avouer que maitriser ces différentes approches littéraire dans un unique roman est un tour de force.

Une œuvre ultra originale et inspirée dans une thématique éculée, bien joué !

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Extinction Game

De la SF que j'ai lue comme un polar.

Quelques incohérences, surtout des actions non réalisées, des choses pas testées par les personnages principaux, ce que j'ai trouvé un peu frustrant..

Un style qui se lit bien.

C'est un livre qui se prêterait bien à une suite ...?
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Extinction Game

Dans ce livre, le mot putain en qualificatif, "putain de..." particulièrement, est employé à chaque page. Cela n'apporte rien et ne fait que lasser le lecteur. On peut supposer la pauvreté du vocabulaire de l'auteur qui ne recule pas devant la grossièreté et les répétitions.
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Extinction Game

Enfin, un scénario post apocalyptique original ! Un univers parallèle au nôtre, aux Terres identiques, mais avec une apocalypse différente. J’ai apprécié cet univers qui change du post apocalyptique habituel et nous fait découvrir autre chose. Une enquête en parallèle va aussi venir pimentée la lecture. Cependant, j’aurai aimé que l’histoire et les descriptions soient mieux travaillées. On aurait pu, pourquoi pas, donner un nom à chaque planète, les découvrir plus en détails, et développer le côté découverte avec d’autres équipes d’explorateurs. Jerry en est le personnage principal. Avec son équipe, il doit chasser les mutants. Quelle angoisse ! Qui reviendra vivant de ces missions ?



Peu de détails sur le cataclysme de départ. Dommage ! Il en est de même pour les descriptions concernant la vie sur les autres planètes. L’émulation avec d’autres équipes d’explorateurs, tout comme la vision des femmes, sont absentes de ce récit.



Un bon moment, même si je n’ai pas été absorbée totalement par cet environnement.
Lien : http://insomnielivresque.fr/..
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Extinction Game

Une idée originale, que ces univers parallèles. un réci bien mené du début à la fin ou l'on a pas de temps morts
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Extinction Game

Une trame plutôt bien trouvée, mais l’écriture est plutôt simple. C’est un page turner sur fonds de mondes post-apo. Une fin qui ne répond pas à toutes les attentes du lecteur, et qui déçoit donc un peu.
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Stealing Light

Dakota Merrick n'a pas de chance. Elle va de galère en galère pour se retrouver en Prométhée dérobant le secret du "voyageplusvite quelalumière" au nez et à la barbe de ses employeurs fascisants...

Bref un space opéra bien balancé, même si le début est laborieux, bondissant d'un chapitre à l'autre dans l'espace et le temps sans repères suffisants pour faire le lien.

Un zeste de David Brin pour la notion d'extraterrestres patron d'autres espèces et l’humanité un peu loup sauvage. Une pincée de William (Gibson) pour les interfaces homme - machine et beaucoup d'action pour lier tout ça. Bref une lecture agréable, je vais probablement poursuivre avec les deux autres tomes, mais on a vu mieux.
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