Après Paris, je me sentais curieusement dépaysé : tout était tellement plus propre, tellement plus calme et tellement plus morne. On se prenait à regretter le fracas des tramways, le grouillement bruyant des petites rues, le pas des troupes en armes sur les places. Les gens étaient mieux habillés, les visages plus calmes et plus avenants - et en même temps plus uniformes, privés de cette expression de malice et de farouche individualisme qu’on découvre chez les Français.