« Les malheurs attendus n’arrivent jamais ; c’est du côté où l’on ne regarde pas que tombe la tuile. » L’humanité tremblait d’effroi à l’idée d’une destruction totale par la guerre, elle vivait dans un cauchemar d’explosions, de villes qui sautaient avec leurs habitants, d’hécatombes d’animaux, tandis que toute végétation disparaissait de la surface du globe. Mais en réalité, semblait-il, c’était l’humanité seule qui avait été supprimée catégoriquement, sans trop de remous.