Bracken n'avait nulle intention d'enfoncer les portes de Corneilla ni de prendre d'assaut ses hauts remparts épais. Sans perspectives de renforts, il se satisfaisait de réduire son rival par la faim. Assurément, il y avait eu au début du siège des sorties et des escarmouches, et des échanges de flèches; au bout de la moitié d'un an, tout le monde était trop épuisé pour s'adonner à de pareilles sottises. L'ennui et la routine, les ennemis de la discipline, avaient pris le dessus.