Passants d'ombre
Vous qui dans mes rêves vivez encore, n'êtes vous là que vaines apparences ressurgissant d'une mémoire enfouie ou vos ombres viennent-elles mendier un reflet des jours au miroir des nuits ?
Poreuse alors entre somme et néant l'incertaine frontière un frêle instant vous aura laisser fuir l'éternité.
ô frêle instant de joie et de douleur, déjà vous retombez au ravin noir et je remonte à la lueur des larmes.