Le Concile Vatican II comme les précédents met en garde contre l'activité de Satan et des démons, et la liturgie rénovée à la suite du Concile ne manque pas d'y faire écho fréquemment et tout spécialement dans le rituel du baptême. (...)
"(...), dès qu'on parle d'une intervention diabolique possible, l'Eglise fait toujours place, comme pour le miracle, à l'exigence critique. La réserve et la prudence sont, en effet, requises. Il est facile d'être dupes de l'imagination, de se laisser égarer par des récits inexacts, maladroitement transmis ou abusivement interprétés. Ici donc, comme ailleurs, le discernement doit s'exercer. Et il faut laisser une place ouverte à la recherche et à ses résultats"
FOI CHRÉTIENNE ET DÉMONOLOGIE
Congrégation pour la Doctrine de la Foi
Le pape Paul VI donnait la plus acceptable définition de ce que serait la possession lorsqu'il déclarait que : "L'action de satan se produit là où l'amour est enseveli par un égoisme froid et cruel (...) là où le désespoir s'affirme comme le dernier mot."
Ce qui relève plus particulièrement de la mission et de la compétence de l'exorciste c'est tout d'abord le discernement, le "discernement spirituel" dont l'Eglise a une longue expérience.