Parfois, il éteint son portable, balayé par l’angoisse, anéanti par l’avenir, par cette chute qui approche et qu’ils savent tous deux inéluctable. Ils ne rêvent que de ça. Rien ne peut plus les retenir, même s’ils devinent qu’il n’y aura pas d’issue, qu’il y aura de la souffrance, qu’il y aura des larmes… Le désir, l’envie, l’attirance sont plus forts que n’importe quel raisonnement, que n’importe quelle réflexion.
Ils sont sur un fil. Ils trébuchent en jouant avec les mots. Ce n’est plus qu’une question de jours, plus qu’une question d’heures, avant qu’ils ne tombent vraiment.