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EAN : 9782259279109
208 pages
Plon (22/08/2019)
3.3/5   508 notes
Résumé :
Elle vient d'emménager avec son homme. Dans un grand loft blanc qu'ils ont retapé. Elle doit se marier au mois de juin. La date est bloquée sur le calendrier de l'entrée.

Il va emménager avec sa femme et sa petite fille au deuxième étage du bâtiment B. Les travaux sont presque terminés.

Ils se croisent pour la première fois un dimanche de novembre, sous le porche de l'entrée. Elle le voit entrer, il est à contre-jour. Elle sent son co... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (135) Voir plus Ajouter une critique
3,3

sur 508 notes
Masse critique spéciale ? ...pourquoi pas !

Me voilà embarquée dans une auto fiction, genre que je n'aime pas du tout. Au moins, ça ne dure pas trop longtemps, ce livre est lu en quelques heures. C'est bien écrit , c'est tout, mais c'est froid.

La fin est plus intéressante que le début ...mystère ...qui est l'auteure ? Une journaliste...Je cherche et trouve sur le Monde.fr, devinez quoi ? ..la fin du bouquin , au mot près, dans une tribune écrite par l'auteure en janvier 2014, intitulée « une épreuve vécue sans légèreté ni regret » , un texte recyclé dans ce roman, habillé d'un « storytelling » bobo très caricatural qui prête à sourire vu de ma banlieue, un Vaudeville, avec une structure temporelle comme un compte à rebours, genre « les histoires d'amour finissent mal... » comme dit la chanson.

Du coup, le collage des deux textes ne fonctionne pas . J'ai du mal à trouver passionnants les ébats de ce couple, leurs élans du coeur dans un monde sans le moindre problème matériel, dans une bulle parisienne . Espérons que l'auteure, dans 5 ans , ne ressorte pas la même histoire dans un troisième emballage qui raconterait l'histoire d'une journaliste frustrée de n'être plus sous les sunlights , au chômage , avec un loyer parisien ...là , ça craint vraiment, abandonnée par son petit copain et qui rencontre une autre qui lui dit qu'elle a vécu bien pire ...bon, j'arrête de tirer sur l'ambulance.

Ce livre n'est pas pour moi , c'est évident

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Que dire de ce livre ? Sinon que Géraldine Dalban-Maureynas met au service d'une histoire des plus banales une plume on ne peut plus insipide. de surcroit, la quatrième de couverture est fort trompeuse, et vous aurez donc compris que de ce fait elle ne remplit absolument pas ses promesses !... le lecteur s'attend à lire l'histoire de deux êtres dévorés par la passion, mais il n'en est rien. Je crains que Mme Dalban-Moreynas fasse encore la confusion entre la passion et l'iréppressible attirance sexuelle, deux choses pourtant si distinctes. Un livre creux, truffé de scènes de sexe, des personnages qui me sont apparus comme des zombies, et pour cause ! Puisqu'il semblerait que l'auteure ait trouvé très original de les nommer "Il" et "elle", et ce, jusqu'à la fin du roman...Voilà donc deux protagonistes qui n'ont ni nom, ni couleur de peau, ni mensurations , rien. La seule chose les concernant et que ne peut ignorer le lecteur, c'est qu'ils sont dévorés par leurs pulsions sexuelles. Je ne m'étendrai pas sur ce fameux roman, il est plat,il est mièvre, l'écriture manque au rendez-vous, des scènes de sexe "en veux-tu en voilà " , consternant .
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Reçu via une « masse critique », ce premier ouvrage d'une talentueuse romancière, pourrait être jugé banal, immoral et obscène, par un lecteur qui n'irait pas jusqu'à sa conclusion.
Lecture qui nous rajeunit en nous ramenant aux années 2003, 2004, époque où un écrivain pouvait décrire des amours hétérosexuels sans encourir les foudres de la de la communauté LGBTQ et qui nous plonge dans le Paris bobo dont les membres votent Bayrou et partagent leurs weekends entre New York et Marrakech en évitant soigneusement la promiscuité des transports en commun.
Lecture compliquée par l'absence de tout identifiant autre que « il » ou « elle » pour désigner les personnages, agnosie déroutante, et lecture perturbée par des erreurs chronologiques (dimanche 11 novembre ou élections législatives en mars 2004).
Mais le scénario est d'un grand classicisme car depuis Madame Bovary, il est difficile d'être original en écrivant sur l'infidélité. Géraldine Dalban-Moreynas ressuscite donc Emma partagée entre Léon, séduisant juriste et Rodolphe et emmène le lecteur de baisade en baisade.
La seule différence par rapport à Flaubert apparait au terme des 200 pages : l'arsenic ne tue pas l'héroïne, car « on ne meurt pas d'amour », mais tue son bébé, considéré comme un « foutu foetus » condamné à finir au « fond des chiottes », pendant que le père « ne restera pas ».
Ce réquisitoire contre l'avortement marquera incontestablement la rentrée littéraire car il est porté par une plume féminine, sensible et émouvante qui rend ce roman inoubliable.
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Géraldine Dalban-Moreynas nous propose une variation sur l'un des plus vieux thèmes du monde.


Deux voisins se croisent et sont instantanément irrésistiblement attirés l'un par l'autre. Elle est journaliste et doit prochainement épouser un homme continuellement en déplacement. Il est avocat, marié à une Américaine et père d'une jeune enfant.


Ce conte moderne met en scène des bobos parisiens trentenaires. Mais d'amour ici, il n'en est pas vraiment question. Géraldine Dalban-Moreynas nous décrit une passion fulgurante, des épidermes qui se touchent. Des valses d'hésitations permanentes par deux adultes qui refusent de ne rien décider. Tout ceci étant bien souvent ramené à du sexe. Des situations très, trop, convenues, portées par un vocabulaire assez pauvre.

J'ai compris progressivement qu'il s'agit en fait d'une autofiction. Ceci explique probablement le fait que jamais les protagonistes ne sont nommés autrement que par Elle et Il, l'auteur étant tout à la fois acteur et témoin extérieur des événements. Un écrit peut-être nécessaire à son auteur pour mettre un point final à cette histoire qui se termine de façon assez sordide, mais méritait-il d'être publié ?
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Elle vient de s'installer avec son homme dans un ancien entrepôt du rez-de-chaussée, qu'ils ont transformé en loft. Ils vont bientôt se marier. Il emménage avec son épouse et sa fille dans l'appartement du deuxième étage. Ils se croisent dans le hall de l'immeuble, et c'est le coup de foudre. Ils vont résister quelques mois avant de se laisser porter par une passion dévorante. Un amour fou, d'immenses joies au quotidien, mais un avenir plus qu'incertain. Une passion destructrice ?

Géraldine Dalban-Moreynas nous fait partager dix-huit mois de la vie de deux êtres que l'amour fait chavirer, de deux couples que cet amour va déchirer. A tout moment, on se dit que c'est possible, que quelque part des couples, sans doute plus de deux, vivent des événements similaires.

Sauf erreur, à aucun moment ils n'ont de nom. Elle est Elle ; il est Il. Elles sont sa femme et sa fille ; il est son homme. Pas de nom, mais o' combien vivants, presque réels. On aime ou on souffre avec eux, pour eux. L'auteure nous fait vivre avec eux, en eux, les joies et les drames d'un amour impossible.

L'écriture est courte, hachée, dépouillée, sans fioriture (on est très loin du romantisme). Elle donne une force extraordinaire au récit, tant aux scènes où l'amour l'emporte, qu'à celles de déchirement. Une écriture très originale.

Bref, vous l'avez compris, j'ai beaucoup aimé. Un livre qui se lit vite, comme un choc !

Merci à Plon et Babelio de m'avoir permis de découvrir ce livre en avant-première.
Lien : http://michelgiraud.fr/2019/..
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Citations et extraits (45) Voir plus Ajouter une citation
— C'est snob un manage à Marrakech. Je déteste les trucs snobs.
— Si t'aimes pas les trucs snobs, qu'est-ce que tu fous avec moi ?
— Tu es la seule chose snob que j'aime. En plus, c'est hors de prix. Tu ne vas pas demander aux gens de payer aussi cher pour venir à un mariage.
— J’ai négocié avec Nouvelles Frontières quatre jours trois nuits à moins de 350 euros.
— La tante Evelyne ne supporte pas l'avion, elle a peur, tu vas lui dire de venir à la nage ?
— Je me fous de la tante Evelyne, elle n'est pas invitée.
— Comment ça, elle n'est pas invitée ?
— On va pas faire un truc avec des membres de ta famille que je ne connais pas et que tu n'as pas vus depuis vingt ans. Franchement tu m'expliques l'intérêt de passer cette journée avec des gens dont tu te fous complètement ?
— Ça fait plaisir à ma mère.
— Ta mère n'a qu'à se remarier si elle veut faire plaisir à la tante Evelyne.
— OK, tu l'appelles et tu Iui annonces que les familles ne sont pas invitées. Elle a déjà prévenu tout le monde pour qu'ils bloquent la date. Elle va adorer.
— D'où elle prévient tout le monde avant qu'on ait décidé qui on invitait ?
— Je te rappelle qu'on est censés se marier le 26 juin. Il est peut-être temps de prévenir les gens, non ?
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La vie continue. Les jours passent. Les élections aussi. Ils votent ensemble. Ils regardent les soirées électorales ensemble. Elle se demande comment il ose voter Bayrou. Il se moque d'elle qui ne comprend pas que l'on puisse voter Bayrou. Elle lui dit que la gauche va gagner, il lui répond qu'elle rêve.

Il écrit :

« Hier soir, la gauche a eu plus de 50 % des voix, c'est du jamais-vu dans l'histoire de la Ve République. Hier soir, tu m'as donné plus de 1000 baisers, c'est du jamais vu dans l’histoire de la Vs République. Tu recommences quand ? »

Il s'engueule de plus en plus avec sa femme. Elle est de moins en moins présente avec son homme. Tous sentent qu'il se passe quelque chose, sans vouloir vraiment savoir quoi. Elle a bien croisé quelques voisins tôt le matin, pieds nus dans la cage d'escalier. Quand on ne veut pas voir, on ne voit pas.
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La mascarade dure deux semaines.

Deux semaines pendant lesquelles il lui dit chaque jour qu'il est en train de quitter sa femme. Il ne la quitte pas. Deux semaines pendant lesquelles, pour la première fois de leur histoire, il lui ment, il lui fait croire à un avenir auquel il ne croit pas lui-même. Au fond de lui, il sait déjà qu'il ne partira pas. Il a eu un moment de faiblesse, il n'a plus le courage de l'assumer, et il ne sait plus comment faire marche arrière. Il ne sait plus comment lui dire qu'il va une fois encore la quitter, encore une fois la faire pleurer, encore une fois la faire souffrir.

Un mauvais film de série B. Leur histoire devient sordide. Elle qui rêvait qu'elle soit belle jusqu'au bout.

Sa femme a compris. Elle a compris que son mari n'était plus amoureux d'elle, que sa fille était son assurance-mariage. Et elle est prête à tout.
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Il y a quelques semaines à peine, son homme l’a demandée en mariage à New York, au cœur de cette ville pour laquelle elle a toujours eu une tendresse particulière. Il a fait les choses bien, réveil à 6 heures du matin, taxi pour Roissy, suite dans un hotel de Manhattan. En haut de l'Empire State Building, il a sorti un diamant de sa poche. Tout était parfait. Comme d'habitude. Il n'est pas du genre à faire les choses à moitié.
Elle a dit oui.
Depuis, l'histoire faisait son effet dans les dîners.
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« La porte du porche s’ouvre. Elle voit sa silhouette se dessiner à contre-jour. Il s’avance. Elle le regarde. Il ne la lâche pas des yeux. Elle a l’impression que tout son être à l’intérieur d’elle-même est en train de s’effondrer. Il avance. Ne dit toujours rien. Elle se force à parler. Elle lui dit qu’elle cherchait à le joindre. Elle tient Le Monde dans ses mains. Il ne dit toujours rien. Sort un stylo de sa poche. Note son numéro de portable dans un coin du journal. Elle a les mains qui tremblent. Elle n’arrive pas à tenir le journal. Lui non plus. Ils sont là, tous les deux au milieu de cette allée, avec les flics, les ouvriers, les gens, ils sont là, ils se regardent, ils sont tellement près l’un de l’autre qu’elle pourrait entendre son cœur battre. Ses yeux plongent dans les siens, le temps s’est arrêté ; des voisins arrivent, le temps reprend. »
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Vidéo de Géraldine Dalban-Moreynas
Extrait du livre audio "Elle voulait juste être heureuse" de Géraldine Dalban-Moreynas lu par Caroline Klaus. Parution numérique le 22 juin 2022.
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