Je les retrouve les yeux fermés
les chemins de mon enfance
qui s'échappent du bourg
comme les rubans d'un chapeau.(...)
J'entends les merles
dans le fou rire de leur fuite,
les ruisseaux à saute-mouton
sous le préau des arbres.
Je les retrouve de même
les chemins immuables
qui tournent le dos à la mer
mais toujours me ramènent
vers les feuillus océans.
(" À contre-silence")