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3.94/5 (sur 32 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 11/06/1936
Biographie :

Gérard Le Gouic est né le 11 juin 1936 dans le quatorzième arrondissement de Paris, où ses parents résidaient. Il y vécut jusqu'à son départ pour l'Afrique. Il rencontra le poète Maurice Fombeure comme professeur au collège Lavoisier de Paris. Il passa ses vacances d'enfance en Bretagne, contrée d'origine de ses parents.

Lors de son service militaire en Algérie, il se lie d’amitié avec le poète Max Alhau et le peintre Jacques Rouquier.

De 1960 à 1969, il vit en Afrique. Ses activités dans le commerce le mèneront à Fort-Lamy au Tchad — où il rencontrera Henri Queffelec, de passage, avec qui il se liera d'amitié —, à Pointe-Noire au Congo, à Douala au Cameroun et à Bangui en République centrafricaine. Il revient régulièrement passer ses vacances en Bretagne.

À son retour définitif en Bretagne en 1969, il s'occupera, pendant trente ans, d'un magasin de souvenirs à Quimper. L’enseigne qu'il choisit, « Telen Arvor » (« la Harpe d'Armor ») est le titre d'un recueil du poète Auguste Brizeux et sera aussi le nom qu'il choisira pour sa propre maison d'édition.
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Source : Wikipedia
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Samedi 23 Février nous avons accueillis dans notre librairie Gérard le Gouic, venu pour nous parler de son titre "Au pays de Georges Perros" ! Voici quelques minutes de cette rencontre ! Site : https://www.librairieravy.fr/ Page Facebook : https://www.facebook.com/Librairie-RAVY-175491889157470/ Instagram : https://www.instagram.com/librairieravy/ Twitter : https://twitter.com/LibrairieRavy


Citations et extraits (93) Voir plus Ajouter une citation
Gérard Le Gouic
Quand le chat s'allonge
Dans le fauteuil de ma chambre,
La nuit devient plus sereine.

Dans les ténèbres veille
La flamme sans sommeil
De sa vigilance secrète.

Je ne perçois pas son souffle,
Ni ses griffes sur le tissu,
Que son âme légère répandue

Comme un parfum qui me rassure
Puis rapidement m'endort.

(" Les poèmes ont des oreilles")
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Gérard Le Gouic
La campagne semble morte…


La campagne semble morte
à côté des villes,
pourtant des déserts aux cités
il n’ y a qu’un pas,
un pont de fumée,
un sanglot dont nous ignorons
s’il brise ou raccommode.

Une ville déborde
de lambeaux,
de vides qui se superposent,
d’instants futurs déjà gravés
que nous recouvrirons par nos mains.

Dans la campagne le mouvement naît
d’échanges invisibles,
chaque désordre rejoint sa place,
la vie boîte d’un pas de buveur,
la mort ronge sa mauvaise humeur
que l’éternité dure le temps
d’un trou de mémoire.

//Revue Le nouvel écriterres, N°3, Automne 1990
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Gérard Le Gouic
Je ne crois pas en Vous
mais ma lutte contre vous

Vous octroie une présence supérieure
à celle que je voulais détruire.
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Je t’attendrai
dans une chambre
aux quatre murs de mer.

Ce sera
un dimanche d’automne,
avec ses fumées transparentes,
sa rosée encore bleue
qui te ressemble,
un dimanche où l’on fuit
sans jamais rien rattraper.
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Gérard Le Gouic
La pie


Elle ne sait pas, la pie,
en quelle année elle vit,
sous quelle république ou royauté,
elle ne sait pas, la pie de mon jardin,
que la mer existe pas très loin
même si sa présence invisible l’inquiète
comme le ciel dans ma fenêtre.

Elle ne connaît, la pie,
que le jour et la nuit,
le vent, les nuages,
la niche du chien,
le chêne et le hêtre du creux du chemin,
le chapeau renversé de son nid.

Elle ne sait pas
quelles monnaies ont cours,
comment on achète, comment on vote,
à quoi sert une borne.
La pie n’a nulle envie
de devenir un homme.
Et moi je prie
pour que le soleil et la pluie
me transforment en pie.
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Dans les yeux
j’ai le mot oiseau,

dans les cheveux
le mot vent,

le mot amour
entre les lèvres,

source
dans la gorge,

dans la poitrine
j’ai le mot arbre,

quant au mot liberté
je l’ai dans la peau constamment.
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Ici
se perd l’usage des mots,

ne se transmettent
que les parlers du silence.
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ICI /6


Ici
tout se superpose :
la mer, le ciel,
le cercle à plat du soleil,
les nuages et l’écume autour des rochers
le sel
seule l’île déchire.
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Gérard Le Gouic
Je les retrouve les yeux fermés
les chemins de mon enfance
qui s'échappent du bourg
comme les rubans d'un chapeau.(...)

J'entends les merles
dans le fou rire de leur fuite,
les ruisseaux à saute-mouton
sous le préau des arbres.

Je les retrouve de même
les chemins immuables
qui tournent le dos à la mer
mais toujours me ramènent
vers les feuillus océans.

(" À contre-silence")
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Les mots d’un poème
sont des poignées d’oiseaux
que libère le poète.

Pourquoi faut-il
que la page blanche
au lieu de leur azur
devienne leur cage?
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