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Citation de elisecorbani


Il était dix-sept heures quand ils parvinrent au camp de Rivesaltes, plus précisément nommé camp Joftre. Au-dessus de l'entrée, une large bannière annonçait : « Bienvenue aux harkis », « Bienvenue, tu parles », commenta Molinari. Un véhicule de gendarmerie mobile était stationné devant un bâtiment dont on devinait par les panneaux affichés sur le mur extérieur qu'il avait quelque chose à voir avec I'administration du camp. Au-delà, le regard se perdait sur des alignements de constructions basses, grises et mormes et plus loin encore, on apercevait des rangées de tentes dressées dans une toile grossière, tandis que tout au fond du décor l'horizon se refermait sur les premiers contreforts des Pyrenées. Le vent qui avait poussé leur véhicule durant toute la fin du trajet venait maintenant buter contre le front des deux flics, un étau puissant et continu, serré sur le crâne. Molinari se se passa la main sur le visage, comme pour en chasser cette sensation.
"Putain, ça doit rendre fou, ce zef."
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