Gérard Muller a su très tôt, lors d’un banal contrôle de sa myopie, qu’il était atteint de rétinite pigmentaire qui le rendrait aveugle à plus ou moins long terme.
Lorsque le verdict de l’ophtalmologiste tombe, c’est le ciel qui lui tombe sur la tête.
Sauf que Gérard Muller n’est pas homme à se laisser abattre.
Lorsque la cécité s’installe inexorablement, il refuse d’être considéré comme un handicapé et c’est avec un courage hors du commun qu’il va transcender sa vie.
Ce grand sportif ne va pas rester dans ses pantoufles, même si la pratique du vélo, sa passion, lui pose de multiples difficultés :
« J’avais une peur bleue dans les descentes, trop rapides. J’avais encore les réflexes mais plus les informations visuelles ».
Avec des amis cyclistes, il parcourt les routes en tandem, participe à l’aventure « Paris-Pékin-Londres » ce sera sa première victoire.
Les sentiers de Compostelle en solo, un trek dans l’Himalaya. Toujours plus haut, toujours plus loin, pourrait être la devise de cet homme dont la force de caractère n’a d’égale que le courage.
Aider les autres est son credo, ça le mènera au Brésil dans une école pour aveugle.
« Je vois mon bonheur » est un hymne au courage, au dépassement de soi.
Gérard Muller a confié son histoire à Alexandre Fillon qui a su trouver les mots pour retranscrire cette aventure.
L’écriture sobre ne tombe jamais dans le larmoyant ou la compassion.
Je laisse la conclusion de cette critique à mon compagnon, lui-même non-voyant depuis 2015, à qui j’ai lu ce texte :
« Moi qui connais les difficultés quotidiennes d’une vie sans images, Je ne peux que m’incliner devant vous, Monsieur Muller.
J’ai découvert votre histoire par la voix de ma compagne avec laquelle j’aime partager ces moments de lecture où l’oralité donne une force supplémentaire à l’émotion.
Par votre courage, par votre volonté, par votre optimisme communicatif, vous nous prouvez à tous, voyants ou non-voyants, que l’impossible peut se réaliser pour peu que l’on croie en ses rêves.
Chapeau bas ».
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Je vois mon bonheur
Les grands défis de l'aventurier aveugle.
Gérard Muller
Mon avis :
D'abord , je remercie la masse critique et @ les editions @ JCLattės pour l'envoie de ce livre .
Ce livre m'a interpellé car j'aime le sport et les défis ! Un parcours incroyable de cet homme qui après avoir perdu la vue va grâce au sport " renaître" . Après s'être replié sur lui même et avoir un parcours semé d'embûches , il va accepter son handicap et vivre enfin sa passion ! Il va alors par sa détermination , sa volonté sillonné le monde ! Vélo en tandem , suivre le chemin de Compostelle en solo et même faire un trek dans l'Hymala ! Un bel exemple sur le dépassement de soi et sa soif du bonheur ! Une passion qui l'a mené au bout de ses rêves et comme il dit si bien " il ne faut pas s'enfermer dans son cocon" . Respect .
A lire sans hésitation .
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Je remercie masse critique et les éditions JC Lattes de m’avoir permis de lire ce joli livre. Dans cet ouvrage, Gérard Muller nous livre son histoire personnelle face à l’handicap, la cécité. Il décrit avec des mots simples comment il a vécu l’annonce faite par les médecins de sa future cécité et sa réaction première de rejet face à cette maladie. En acceptant peu à peu cet handicap, Il a pu accomplir des défis personnels incroyables, développer son association, aider des personnes dans la même situation que lui. Bravo pour ce parcours fabuleux. Ce livre donne de la force pour affronter les épreuves de la vie...
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Un beau témoignage de courage et de volonté, un bel exemple lorsqu'on a un handicap.
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