Gérard Rongy

Ce roman à double temporalité fait le lien entre la disparition de Julie Ravoire en 1997 et les événements qui se produisent dans le village 25 ans plus tard. Une lettre mystérieuse et plusieurs décès ravivent ce douloureux passé. En même temps, un policier nommé Tom Hardy intègre une équipe nouvellement constituée pour tenter d'élucider des affaires non résolues. Celui-ci, présent sur les lieux au moment des faits, espère pouvoir faire la lumière sur cette disparition.

On se prend d'affection pour le personnage de Julie. On admire sa force et son courage.

L'intrigue est très intéressante et addictive. Toutefois, la présence de quelques coquilles est regrettable. C'est dommage.
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Lu dans le cadre d’une masse critique , ce livre me laisse malheureusement mitigée.



L’histoire me plait bien, l’écriture moins.



Je m’explique.



L’intrigue est accrocheuse. En 1997, dans un petit village des Vosges, Julie disparait en rentrant du lycée. Pas de témoin, pas d’indice, le corps ne sera pas retrouvé. Le temps fait son œuvre et, 25 ans plus tard, seule Sandra qui était la meilleure amie de Julie à l’époque, pense encore souvent à elle. Puis un jour, elle reçoit une lettre assez mystérieuse…



On va faire en parallèle la connaissance de Tom Hardy. 44 ans, ex e la Crim’ parisienne, il est muté aux affaires non résolues suite à une bavure.



Avouez que c’est tentant. D’autant plus que l’auteur insère des chapitres flash-back sur Julie. Tout à l’air réuni pour passer un bon moment.



Sauf que…



Certains diront que je suis trop tatillonne, mais tant pis...

Il y a des fautes de français et des maladresses de style. « Ce qu’il n’avait pas sous la main, il allait se ravitailler au village le plus proche ». « Décédé en 2021, les trois enquêtes étaient au point mort »….



Certains passages me paraissent inadaptés à 2022. (les phrases qui suivent sont « pensées » par Tom Hardy). « C’est la 1ère fois qu’il va travailler directement avec une femme, qui plus est sa supérieure… Au 36, il ne se souvenait pas d’avoir côtoyé la gent féminine. Il faut dire qu’elle n’aurait pas été très à l’aise au milieu de la bande de « machos » qui officiait à la criminelle. Les interrogatoires musclés, les blagues salaces, les fêtes et anniversaires plus qu’arrosés, elles n’auraient pas supporté » …



Certaines situations me paraissent invraisemblables. Un ancien médecin militaire de 55 ans découvre dans la forêt une jeune fille inconsciente, blessée à la tête. Il la ramène chez lui pour les premiers soins, il a gardé du matériel, comme des anesthésiques locaux ou de quoi faire des points de suture. Pourquoi pas. Il constate qu’elle a été violée. Mais il ne l’amène pas à l’hôpital, ne prévient pas les gendarmes…

Elle reprend conscience sans se rappeler son nom ni ce qu’il s’est passé. C’est loin d’être anormal. Sauf que ce médecin décide d’attendre qu’elle se rappelle qui elle est pour prévenir les forces de l’ordre. Il va la garder" en sécurité".



A partir de ce moment, j’ai décroché. Les personnages me sont devenus étrangers, je survolais l’histoire au lieu d’être dedans. C’est dommage, parce que l’intrigue est intéressante.