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4.25/5 (sur 280 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Valence, Drôme , 1972
Biographie :

Gérard Saryan est un auteur de thrillers.

En contrepoint de son métier de cadre dans une entreprise nationale, l'écriture représente une exutoire à son équilibre personnel.

Son premier roman, "Prison Bank Water", a remporté le prix coup de cœur du festival Blues & Polar 2021.

Deux ans après, il revient avec son nouveau thriller "Sur un arbre perché" (2023).

Il vit à Lyon.

page Facebook : https://www.facebook.com/gerard.saryan.5



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« L'Ombre du prédateur », le booktrailer. Un thriller de Gérard Saryan. Lorsqu'un adolescent est découvert crucifié sur une plateforme au milieu du lac de Lambecq, les villageois sont consternés. Qui a pu commettre un acte aussi odieux ? La même nuit, la soeur de la victime disparaît. A-t-elle été enlevée par l'assassin de son frère ? La capitaine de police Agnès Demare est envoyée sur place afin de prêter main-forte aux gendarmes. Ses faits et gestes sont relayés sur les réseaux sociaux par Jade, une célèbre influenceuse lilloise. Pour ces deux femmes que tout oppose, une enquête tentaculaire commence. La soif de vérité emporte Agnès et Jade dans un tourbillon où la proie n'est pas toujours celle que l'on croit. Méfiez-vous, la toile diabolique de Gérard Saryan va encore vous prendre au piège ! Roman disponible le 14 mars 2024 (papier & e-book). Infos & précommande ici https://www.taurnada.fr/lodpgs/

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Citations et extraits (54) Voir plus Ajouter une citation
Paris – Hôpital de la Pitié-Salpêtrière
J’ouvris les yeux. Où suis-je ? La pénombre de la pièce ne me laissait que peu d’indices. Je me sentais engoncée jusqu’aux orteils. Bougeant légèrement le crâne, je le regrettai aussitôt. Une vilaine contusion se rappelait à moi, m’arrachant un cri silencieux. Une minerve m’entourait le cou, m’interdisant le moindre mouvement, tandis qu’un énorme tuyau m’emplissait la bouche et la trachée. Je paniquai un moment, avant de m’obliger à me calmer en réglant ma respiration sur le rythme de l’appareil d’assistance.
Au loin, une voix exagérément grave se fit entendre. À n’en pas douter, c’était celle d’un fumeur. Je distinguais un bruit de semelles râpant le sol. On s’agitait de l’autre côté de la cloison. J’étais donc clouée sur un lit d’hôpital. Une pensée totalement absurde traversa mon esprit torturé : étais-je paralysée ?
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Ses yeux pénétrèrent les miens avec une incroyable acuité. Cet homme aurait pu m'hypnotiser, dégageant une assurance surprenante.
"M'en voulez pas, je connais le refrain, et ce n'est pas le premier gamin qui est enlevé dans cette gare."
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Courtenay
Le véhicule emprunta le chemin de terre durant trois longs kilomètres. La pluie avait rendu la route si mau­vaise par endroits qu’elle en était presque imprati­cable. La boue avait tendance à coller aux pneus, si bien que, de temps à autre, le camping-car menaçait de glisser sur le bas-côté. À l’intérieur de l’habitacle, on était secoué plus que de raison et tous les ustensiles de cuisine finirent par échouer sur le sol en stratifié. Les mains gantées de la conductrice étaient crispées sur le volant en cuir.
Au coeur de la forêt, elle immobilisa son véhicule au bord d’une piste et coupa le moteur. Le ciel était si bas ce matin sur cette petite commune du Loiret qu’à coup sûr, pas un promeneur ne mettrait le nez dehors.
Elle attendit cinq bonnes minutes avant de descendre de la cabine et prit le temps nécessaire pour épier les bruissements alentour. Quelques mésanges s’envolèrent simultanément, tel un ballet exécuté pour l’occasion.
D’un pas décidé, la femme ouvrit la soute à bagages et jeta un dernier coup d’œil dans son dos. Un genou à l’intérieur, elle souleva le corps enveloppé dans une couverture en laine. Avec minutie, elle desserra les sangles compressant les pieds et le haut du buste. Aucune réaction ! Sans doute l’effet de la forte dose de sédatif qu’elle lui avait administrée avant de par­tir. Elle dégagea le visage amaigri de l’enfant et le caressa :
« Jessica ? Réveille-toi ! C’est ton jour de chance. »
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Le choix était difficile : retourner en arrière et prendre le risque d’être découverte, ou parcourir les derniers mètres restants. Maëva réprima un violent frisson. Son cœur s’emballait dans sa poitrine. Elle prit sa décision...
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Je me retournai pour lui répondre mais un sentiment étrange m'envahit.. Mon avant bras ne m'avait jamais paru aussi léger Je chavirai: le blouson de Dimitri était suspendu entre mes doigts comme un trophée que l'on expose.
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« Tu as vu ton frère ? »
Les yeux sur son téléphone, elle répondit :
« Non, pourquoi ?
– Il était là, à l’instant où je te parlais. Garde les valises, je vais aller voir. »
Une femme tâcha de me rassurer :
« Y doit être assis devant le piano avec les autres enfants. »
Et effectivement, en me hissant sur la pointe des pieds, je découvris une quinzaine de gosses agenouillés autour des musiciens… mais point de Dimitri.
Je criai son prénom à deux reprises, sans réponse.
Ne distinguant nulle part le bleu marine de son pull, j’ordonnai à Barbara de m’attendre bien sagement, et me précipitai au-devant de cette scène, à coups de « pardon », « excusez-moi ».
J’étais maintenant à moins d’un mètre des jeunes musiciens. Ils m’observaient bêtement. Je lus de l’incompréhension dans leur regard : pourquoi diable étaisje en train de perturber leur concert ?
Effectuant un tour à 360 degrés, je cherchais désespérément le visage de mon petit ange, les yeux écarquillés, la bouche ouverte et le cœur au bord des lèvres. Certains enfants riaient, songeant peut-être que j’étais folle.
Ma vie était tout doucement en train de basculer. À bout de souffle, terrorisée, je me mis à hurler :
« DIMITRI !! »
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Philippe et moi avions eu une aventure voici trois ans. Ce prof de philo avait une fâcheuse tendance à vouloir raviver un passé désormais révolu.
« Qu’est-ce que tu cherches ? »
Bras en travers, il empêchait toute manœuvre de ma part.
« Tu ne réponds pas à mes messages. »
Son haleine empestait l’alcool, me faisant hésiter sur la méthode à employer pour me débarrasser de lui.
« Tu t’es encore fait larguer ? À chaque fois c’est le même cirque.
– Euh… non.
– Arrête un peu. Je te connais. »
Il posa son autre main sur ma hanche. Je tentai de me dégager de cette emprise un tantinet maladroite, mais le bougre ne se laissait pas éconduire si facilement.
« Tu n’as pas toujours dit ça ! Je me souviens même d’une époque où… »
Sans achever sa phrase, il chercha à m’embrasser, mais fort heureusement, Juliette contraria son projet en déboulant dans les latrines.
« Vous gênez pas, je ne fais que passer. »
Cette intervention inopinée était si salvatrice que je l’agrippai comme on agrippe une bouée de sauvetage.
Alors que je fuyais son regard sombre, Philippe resta figé durant de longues secondes avant de se résoudre à abdiquer en quittant les lieux.
« Merci, Juju ! »
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« Allez, allez, tout le monde sur scène, s’il vous plaît ! Occupez l’espace ! Alice et Philippe, au centre.
On se dépêche ! »
Chacun connaissait son rôle à merveille. La main moite de mon partenaire se glissa entre mes doigts. Le rideau s’ouvrit sur des visages enjoués et un tonnerre d’applaudissements. Mon cœur tapait contre ma poitrine, à moins que ce ne fût le bébé qui réagissait au tumulte inhabituel. Nous recevions un trop-plein d’amour impossible à décrire. L’été précédent, j’étais
tombée sur un livre dans lequel artistes, chanteurs et sportifs témoignaient de leur ressenti face à une foule les acclamant à cor et à cri. La plus amusante des déclarations concernait un joueur de football qui décrivait, outre la joie du ballon entrant dans les filets, la ferveur des supporters en délire. Pour lui, ce bonheur intense était comparable à un orgasme. Aujourd’hui, il affirmait ne rien regretter de sa « petite mort » : ni argent, ni voyages, ni lumière. Rien, mis à part cette ferveur des fans idolâtrant leur héros. Ce soir plus que jamais, je le comprenais mieux que quiconque.
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Après quelques pas, elle marqua un temps d’arrêt. L’obscurité était impressionnante. Le vent s’engouffrait sous son long tee-shirt de nuit.
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Au cœur de la forêt, elle immobilisa son véhicule au bord d’une piste et coupa le moteur. Le ciel était si bas ce matin sur cette petite commune du Loiret qu’à coup sûr, pas un promeneur ne mettrait le nez dehors.
Elle attendit cinq bonnes minutes avant de descendre de la cabine et prit le temps nécessaire pour épier les bruissements alentour. Quelques mésanges s’envolèrent simultanément, tel un ballet exécuté pour l’occasion.
D’un pas décidé, la femme ouvrit la soute à bagages et jeta un dernier coup d’œil dans son dos. Un genou à l’intérieur, elle souleva le corps enveloppé dans une couverture en laine. Avec minutie, elle desserra les sangles compressant les pieds et le haut du buste.
Aucune réaction ! Sans doute l’effet de la forte dose de sédatif qu’elle lui avait administrée avant de partir. Elle dégagea le visage amaigri de l’enfant et le caressa :
« Jessica ? Réveille-toi ! C’est ton jour de chance. »
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