Le dragon s’impatiente. Sa queue en panache bat l’air. Il gratte la vitre de ses griffes et cela crée un son strident. Les pavillons de ses oreilles se rabattent en arrière. Les dragons ont les oreilles fragiles.
La fille de la maison daigne enfin le regarder :
– T’avais qu’à pas miauler pour sortir, débile de chat !
Le poil du dragon se hérisse. Il déteste qu’on le traite de chat. Tout ça parce que les deux-pattes de ce monde sont plus grands que ceux de son espèce, ils s’imaginent leur être supérieurs !