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Citation de LeoLabs


(...)« La situation de notre pays, et plus largement de l’Europe, à l’image de celle du monde en général, arrive à un tournant décisif. Nous sommes à un point critique qui sonne le glas de notre mode de vie actuel. Mais les principaux responsables et bénéficiaires n’ont que foutre de la dilapidation des ressources naturelles, de l’augmentation alarmante de la démographie et de l’état de santé de notre planète. Si rien ne vous saute aux yeux, c’est que la corruption de notre mode de vie est arrivée à un stade tellement avancé que le génie de ses concepteurs mérite une réelle admiration. Tout effort écologique, aussi vaste pourrait-il être, n’est pas considéré comme une option par nos dirigeants. Pour eux, il n’y a que les intérêts immédiats et le renfort de leur assise sur le trône qu’ils occupent qui comptent vraiment. Et ils ne veulent surtout pas que nous, la plèbe, nous rendions compte de la gravité de ce point de non-retour. Ils maintiennent l’illusion de la liberté pour cette masse vulgaire que nous représentons et qui, aujourd’hui, encore davantage que durant les précédentes décennies, n’est rien de plus pour eux qu’un combustible humain nécessaire. Les riches sont de plus en plus riches et nous, la large majorité des habitants de cette planète, nous enfonçons dans une forme de “pauvreté tolérable” à différents niveaux. Une illusion de liberté qui nous laisse croire que nous devons continuer à nous débattre pour rester le plus haut possible dans l’immense nasse qui nous est concédée et que nous nous partageons. Une pauvreté intellectuelle renforcée nous est imposée pour rester le troupeau docile, prêt à gambader joyeusement vers l’abattoir.(...) Le monde actuel a été configuré de sorte que nous, les quatre-vingt-dix-neuf pour cent (...) soyons trop occupés à travailler pour survivre au sein d’une société qui ne nous laisse pas de temps pour faire grand-chose d’autre que gagner notre pain, s’occuper de nos familles, de nos proches, les mettre à l’abri du besoin en nous crevant à la tâche dans des métiers que nous détestons, ou que nous supportons pour les plus chanceux, voilà comment nous en sommes arrivés à oublier toutes nos facultés d’analyse et nos capacités de discernement. Par cet acharnement à nous user toujours plus à la besogne, nous apportons l’énergie nécessaire qui permet aux plus grosses entreprises de prospérer. Mais il y a ceux qui se trouvent en marge du corps social, déclarés non-conformes parce que pas assez dociles et malléables, trop perturbés parce que trop curieux, insensibles à l’aveuglement global imposé par les médias, le conformisme et les normes qui le définissent. (...) Nous vivons dans un paradigme rempli de leurres qui nous persuadent que nous n’avons pas à nous plaindre : mais c’est tout simplement une dictature du contrôle de la pensée, renforcée par les médias complices dont les dirigeants sont ceux-là mêmes qui nous exploitent. Les concepts de la liberté individuelle, du libre arbitre, de la liberté d’expression, celle de la liberté de la presse et tout ce qui s’en approche sont des amorces pour nous faire croire que nous vivons en démocratie. Ce terme même, dans son sens étymologique comme dans son application théorique n’est qu’une vaste blague. Le peuple qui gouverne ? Et la plupart d’entre nous ne sont même pas interpellés par cette blague de mauvais goût. La raison est très simple : nos élites travaillent avec une énergie qui force l’admiration à nous infantiliser, à briser en nous toute fonction d’analyse. On nous abrutit à un point tel que nous n’avons jamais connu une telle misère intellectuelle depuis le Moyen Âge. Cette situation est une insulte permanente dans laquelle ceux qui acceptent de se complaire sont récompensés par les quelques miettes tombées de la table à laquelle ceux qui ont fabriqué cette prison intellectuelle sont assis. (...) Il vous faut bien comprendre que personne n’est en mesure de faire quoi que ce soit pour briser ça. Notre droit à manifester n’est qu’une autorisation à nous adresser à la surdité du pouvoir en place, tout comme le droit de vote n’est qu’une illusion qui nous permet de choisir entre rien du tout et nada. Nos vrais dirigeants sont les membres du syndicat du crime le plus puissant et dangereux qui soit (...). Ces malfrats en costumes ne craignent pas les lois. La justice ne les atteint pas, justement parce que leur contrôle s’étend au monde politique. Ils ont détourné les ministères de tous les gouvernements en filiales de leurs propres entreprises. Ils détournent également l’information au point où plus personne ne sait dans quel monde il vit.(...). Ils exercent un contrôle total sur vos vies. Les services de renseignement du monde entier espionnent vos conversations téléphoniques, vos données informatiques, vos mouvements bancaires, et ce dans la plus grande impunité. Et malheur à ceux qui osent se dresser ou énoncer des vérités trop pertinentes. Julian Assange, Edward Snowden, Chelsea Manning, Sarah Harrison : ceux qui ont voulu nous alerter sont traqués comme des bêtes. (...) Cette folie doit prendre fin.
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