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La Trilogie des Ombres tome 3 sur 3
EAN : 9782290394106
896 pages
J'ai lu (03/01/2024)
4.21/5   326 notes
Résumé :
La trilogie des ombres Tome 3
651 pages

1995, Strasbourg voit éclore une organisation qui va mettre au point un système criminel étanche et sécurisé. L'enfance cauchemardesque de ses membres explique les raisons du Mal qui les ronge.
Borderline se dresse comme un seul homme, inéluctable, broyant les concurrences et les luttes internes. Est-il possible que l'officine ait enterré quelques secrets à sa création ?

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Critiques, Analyses et Avis (56) Voir plus Ajouter une critique
4,21

sur 326 notes
Dernier tome d'une trilogie de fou.
Évidemment on est dans l'ultra violence avec les thrillers de Ghislain Gilberti, mais le scénario est tellement bien ficelé et sans concession....pour personnes. Ni les personnages, ni les lecteurs et je pense que ni l'auteur ne peut sortir indemnes de tels romans.

Mais tout est maîtrisé a souhait ( sauf peut-être la fin mais j'y reviendrai).
J'ai trouvé que l'auteur avait été très malin de remonter à la genèse de borderline. Ces jeunes n'ont pas eu une jeunesse toute rose et édulcorée et pourtant... Avec de tels parents ça aurait pu.
Grâce à cela Ghislain Gilberti réussi un énorme tour de force, nous faire aimer, nous faire cautionner et nous faire avoir de l'empathie pour des psychopathes en puissance.

Quand je dis que Gilberti est sans concession, c'est que le futur de certains personnages ( que l'on connaît depuis plus longtemps que cette trilogie) est dramatique. J'en avais les poils hérissés sur les bras.

J'ai passé un énorme moment.on reconnaît aisément les parties qui sont liées à la biographie de l'auteur ( enfin quand on a lu la dynamique du chaos). On ressent sa souffrance.
Je pense très sincèrement qu'il a du avoir du mal a conclure ce roman.
D'ailleurs j'ai trouvé la fin assez abrupte, et pas tout à fait a la hauteur du reste du roman. Certains personnages n'ont pas la fin qu'ils méritent et il m'a manqué quelques éléments pour un final en apothéose.

Cette trilogie va rester très certainement dans les anales des thrillers. C'est dense, addictif, bien pensé. Et surtout c'est un moment de lecture incroyable. Je reste sur l'idée que ça pourrait faire un film de dingue (avec le bon réalisateur et les bons acteurs).

Un roman dont on ne sort pas indemne, d'une forte intensité.
Je recommande ++++, mais surtout âmes sensibles s'abstenir.
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Ce troisième tome de « La trilogie des ombres » se déroule sur deux espaces temps séparés de 15 ans :
• Les parties 1 et 3, Chroniques et Rois, racontent les années 1995-1996, avant « Sa majesté des ombres ».
• Les parties 2 et 4, Lamentations et Juges, racontent 2011, après « Les anges de Babylone ».

Le prequel dévoile la naissance de Borderline, la sélection des premiers membres. Elle révèle l'enfance outragée, brisée, martyrisée des recrutés et le criminel passé de leurs parents monopolisant les leviers du pouvoir financier et politique à Strasbourg. J'avoue être bouleversé par les souffrances et les viols de ces enfants qui expliquent leur soif de vengeance.

La sequel, développe le projet Babel, murement préparé dans « Les anges de Babylone », et, après un épisode dantesque dans le port du Havre, nous amène au 14 juillet 2011, jour historique, où les Anges entament un processus révolutionnaire de prise du pouvoir en manipulant les médias avec des vidéos de fausses agressions policières puis en utilisant des armes de destruction massive (missiles et gaz). Ce volet m'a semblé assez invraisemblable (à moins qu'il soit prémonitoire) et le discours politique est un simple copié collé des diatribes de Mathilde Panot, Sandrine Rousseau ou Louis Boyard.

Ce roman est très brutal et étale environ 650 cadavres (en 650 pages) dont de trop nombreux policiers souvent dépassés par l'imagination criminelle et les moyens technologiques déployés par les Anges de Babylone.

Cet ouvrage est émaillé de nombreuses coquilles avec des mots manquants, des accords erronés qui donnent l'impression d'un travail bâclé (romancier ou éditeur ?), ou d'une méconnaissance du terrain (page 219) comment quitter le « boulevard Graville » alors que la voiture roule sur le boulevard DE Graville ?

Mais ne boudons pas notre plaisir ; cette trilogie est extraordinaire et consacre un auteur dont le souffle épique évoque Les Misérables de Victor Hugo en nous penchant sur le sort des enfants martyrisés.

La conclusion « plus opaque et dangereuse que jamais, l'organisation composée d'ombres vivantes s'est remise en marche » n'est elle pas le teaser d'un prochain tome ?
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Délicat de commenter le dernier tome de cette trilogie sans tenir compte des deux premiers romans.
Dans son ensemble, cette épopée noire, violente, m'aura marqué: je ne suis pas prêt d'oublier Faust, Noémie, Lolita, le chacal , Paco et bien d'autres encore!
L'auteur a réussi cette prouesse de lier le roman noir, le thriller, le polar, le roman d'anticipation et le roman social avec même un zeste de romantisme, noir, évidemment!
Bien sur, ce mélange inédit ne s'est pas fait sans longueurs, sans invraisemblances ou sans ennuis.
Le sacre des impies nous replonge au début de la trilogie en 1996 : les 170 premières pages relatent l'enfance tragique puis la rébellion des " 7 grands méchants" de cette histoire et la fondation de leur organisation criminelle - partie que j'ai trouvé simpliste et larmoyante-
Et puis déchaînement de violence mais une violence qui n'est plus simplement criminelle mais qui devient antisociale, politique, alter mondialiste, anarchiste et nihiliste, profondément nihiliste!
Bien que la description fastidieuse des différents services de police ,l' exposé beaucoup trop détaillé des armes ,nuisent à la fluidité du récit, on ne peut être que happé par cette histoire dantesque!
Si vous aimez les longues épopées noires et violentes , si vous préférez Métallica à Dalida, foncez!!

Mais ce n'est que mon humble avis

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Je vous le dis de suite, car je ne garantis pas à 100% une totale objectivité sur cette chronique tant je suis fan et admiratif de celui qui est au roman noir, ce que le King des grandes années était à la littérature fantastique. Ghislain Gilberti, possède ce quelque chose en plus qui transforme un roman écrit avec une plume des plus talentueuse en un récit qui, comme le ferait une puissante drogue, pénètre votre organisme, jusqu'à se répandre dans tous vos organes avant enfin de dévorer votre âme. Et, cette trilogie des Ombres, chef d'oeuvre de la littérature noire, que vient conclure ce troisième opus « le sacre des impies » ne fait que le démontrer.
Nous avions découvert Boderline, puis les Anges de Babylone, ici, nous suivons en parallèle, les premiers instants de la création en 1995 et l'aboutissement du projet des sept membres de l'Hydre en 2011. Dans un final qui vous pète à la gueule, vous laisse coi et vous aura marqué à jamais.
Oui vous ne rêvez pas, malgré les atrocités qu'auront pu commettre ceux qui ont gravé sur leur corps « ecce lex », des psychopathes de la pire espèce, vous ressentez de l'empathie pour eux et ressentez un certain respect pour leur code d'honneur et d'une certaine façon pour leur humanité. Car oui, ils ne sont que des hommes et femmes, victimes d'une société qui ne protège que les riches et puissants.
Et c'est à nous, petits privilégiés, éternels insatisfaits, menant une vie, soyons honnêtes, plutôt confortable, que Ghislain dévoile, cette société que nous ne voulons voir, et à laquelle nous avons échappé, nés dans de bonnes familles, aimantes et protectrices. de nombreux facteurs tels la violence, l'alcool, la dépression, les mauvaises fréquentations, la folie auraient pu détruire ce fragile équilibre et nous faire dévier vers cet underground, cette sombre et marginale société que décrit Ghislain.
Une trilogie à mettre entre les mains de lecteurs avertis, qui sortiront sans doute un peu changés de cette plongée dans les profondeurs d'un système se faisant échos aux dérives de notre si parfaite société.
Merci Ghislain, de donner autant de toi, témoin de ce que nous ne saurions voir. Je ne suis pas sûr que nous serions nombreux à ne pas avoir totalement sombré.

Lien : https://imaginoire.fr/2020/1..
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Immersion.
Totale.

L'expérience de lecture qui vous attend est une plongée au plus profond d'un milieu et d'une idéologie, toujours au bord de l'asphyxie.

Le baptême dans les ténèbres correspondait aux deux précédents tomes de cette trilogie. Voilà arrivé la consécration, le serpent qui entre réellement dans le bal pour démarrer son festin. Une dernière sortie pour ces anges de l'enfer qui déclenchent le chaos.

Le bain de boue, debout, que vous propose Ghislain Gilberti n'est pas du genre ablution. Il laisse des traces, fait ressortir les marques du passé aussi.

« Nous sommes en guerre », dirait l'autre. Guerre contre la manière dont fonctionne le monde, guerres intérieures aussi. Un feu d'artifice d'explosions, du plus spectaculaire au plus intime.

Après le premier tome, Sa majesté des Ombres, qui privilégiait l'enquête policière. Après le deuxième, Les anges de Babylone, qui se voulait un équilibre. le sacre des impies nous l'enfonce bien profond (la tête). Une excavation pour tenter de sonder l'insondable. Déterrer les secrets et les morts, en enterrer beaucoup (beaucoup) d'autres.

650 pages bourrées jusqu'à la moelle de violences et de conflits (y compris internes), de fureurs, d'émotions exacerbées. de folie.

Je pense vraiment qu'il est intéressant de lire cette trilogie de deux manières, en parallèle. Immergé donc. Mais aussi en prenant de la hauteur. Quand Gilberti raconte, il se met dans la peau de. du côté des forces de l'ordre, il pense « flic ». du côté des dealers / criminels, il fait de même.

Autant dire que, cette fois-ci, la virée dans le Mal, dans les têtes de fous furieux idéologistes, mafieux des temps modernes, va très loin. On est pris par le rythme et l'accumulation de scènes barbares, mais l'expérience relève également de l'anthropologie.

En deux étapes, la genèse du Mal et la tempête finale, l'écrivain raconte, avec moult détails, l'orage qui gronde dans les catacombes de notre société. En décrivant précisément l'hypogée de cette organisation dans les années 90, avant de raconter ce qui en découle quinze ans après.

Le lecteur n'a pas souvent l'occasion de réaliser ce genre de plongeon, aussi loin dans l'obscurité. Il faut donc du temps, parce que ce pavé (dans la mare) va l'occuper de longs moments. C'est très prenant, même si pour ma part j'aurais raccourci un peu ces moments redoublés.

Nul doute que Gilberti a mis beaucoup de lui-même dans ce texte. C'est le cas de tous ses livres, il ne s'en cache pas. D'une certaine manière encore davantage cette fois-ci, avec la place prépondérante du père. le maltraitant, celui qui engendre des dysfonctionnements psychiques, voire des monstres. Cette relation paternelle brutale et sans amour qui explique beaucoup de choses, beaucoup d'évolutions. Et un rapport qui peut s'extrapoler avec la mère Nation.

Je regrette juste les nombreuses coquilles qui mitraillent le texte, il y a une part de boulot qui n'a pas été fait de ce côté-là. Mais ça ne vient pas remettre en cause l'étonnant et impressionnant travail de l'auteur.

Voilà donc un long moment de bruits, de cris, de rage, de passion malsaine, de fanatisme, de furie. Les ombres recouvrent la lumière.

Le sacre des impies est une cérémonie païenne, dans un monde de mécréants qu'on croit sans foi ni loi, mais pourtant aux idéaux cachés. Un roman malsain, déstabilisant, dérangeant.

Ghislain Gilberti est un auteur à part, hérétique parmi les écorchés du noir. Mais surtout un fin analyste d'un milieu sous-terrain, et indirectement de la psyché de psychopathes. Avec, au final, un récit qui n'a rien du seul divertissement gratuit.
Lien : https://gruznamur.com/2020/1..
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
(...)« La situation de notre pays, et plus largement de l’Europe, à l’image de celle du monde en général, arrive à un tournant décisif. Nous sommes à un point critique qui sonne le glas de notre mode de vie actuel. Mais les principaux responsables et bénéficiaires n’ont que foutre de la dilapidation des ressources naturelles, de l’augmentation alarmante de la démographie et de l’état de santé de notre planète. Si rien ne vous saute aux yeux, c’est que la corruption de notre mode de vie est arrivée à un stade tellement avancé que le génie de ses concepteurs mérite une réelle admiration. Tout effort écologique, aussi vaste pourrait-il être, n’est pas considéré comme une option par nos dirigeants. Pour eux, il n’y a que les intérêts immédiats et le renfort de leur assise sur le trône qu’ils occupent qui comptent vraiment. Et ils ne veulent surtout pas que nous, la plèbe, nous rendions compte de la gravité de ce point de non-retour. Ils maintiennent l’illusion de la liberté pour cette masse vulgaire que nous représentons et qui, aujourd’hui, encore davantage que durant les précédentes décennies, n’est rien de plus pour eux qu’un combustible humain nécessaire. Les riches sont de plus en plus riches et nous, la large majorité des habitants de cette planète, nous enfonçons dans une forme de “pauvreté tolérable” à différents niveaux. Une illusion de liberté qui nous laisse croire que nous devons continuer à nous débattre pour rester le plus haut possible dans l’immense nasse qui nous est concédée et que nous nous partageons. Une pauvreté intellectuelle renforcée nous est imposée pour rester le troupeau docile, prêt à gambader joyeusement vers l’abattoir.(...) Le monde actuel a été configuré de sorte que nous, les quatre-vingt-dix-neuf pour cent (...) soyons trop occupés à travailler pour survivre au sein d’une société qui ne nous laisse pas de temps pour faire grand-chose d’autre que gagner notre pain, s’occuper de nos familles, de nos proches, les mettre à l’abri du besoin en nous crevant à la tâche dans des métiers que nous détestons, ou que nous supportons pour les plus chanceux, voilà comment nous en sommes arrivés à oublier toutes nos facultés d’analyse et nos capacités de discernement. Par cet acharnement à nous user toujours plus à la besogne, nous apportons l’énergie nécessaire qui permet aux plus grosses entreprises de prospérer. Mais il y a ceux qui se trouvent en marge du corps social, déclarés non-conformes parce que pas assez dociles et malléables, trop perturbés parce que trop curieux, insensibles à l’aveuglement global imposé par les médias, le conformisme et les normes qui le définissent. (...) Nous vivons dans un paradigme rempli de leurres qui nous persuadent que nous n’avons pas à nous plaindre : mais c’est tout simplement une dictature du contrôle de la pensée, renforcée par les médias complices dont les dirigeants sont ceux-là mêmes qui nous exploitent. Les concepts de la liberté individuelle, du libre arbitre, de la liberté d’expression, celle de la liberté de la presse et tout ce qui s’en approche sont des amorces pour nous faire croire que nous vivons en démocratie. Ce terme même, dans son sens étymologique comme dans son application théorique n’est qu’une vaste blague. Le peuple qui gouverne ? Et la plupart d’entre nous ne sont même pas interpellés par cette blague de mauvais goût. La raison est très simple : nos élites travaillent avec une énergie qui force l’admiration à nous infantiliser, à briser en nous toute fonction d’analyse. On nous abrutit à un point tel que nous n’avons jamais connu une telle misère intellectuelle depuis le Moyen Âge. Cette situation est une insulte permanente dans laquelle ceux qui acceptent de se complaire sont récompensés par les quelques miettes tombées de la table à laquelle ceux qui ont fabriqué cette prison intellectuelle sont assis. (...) Il vous faut bien comprendre que personne n’est en mesure de faire quoi que ce soit pour briser ça. Notre droit à manifester n’est qu’une autorisation à nous adresser à la surdité du pouvoir en place, tout comme le droit de vote n’est qu’une illusion qui nous permet de choisir entre rien du tout et nada. Nos vrais dirigeants sont les membres du syndicat du crime le plus puissant et dangereux qui soit (...). Ces malfrats en costumes ne craignent pas les lois. La justice ne les atteint pas, justement parce que leur contrôle s’étend au monde politique. Ils ont détourné les ministères de tous les gouvernements en filiales de leurs propres entreprises. Ils détournent également l’information au point où plus personne ne sait dans quel monde il vit.(...). Ils exercent un contrôle total sur vos vies. Les services de renseignement du monde entier espionnent vos conversations téléphoniques, vos données informatiques, vos mouvements bancaires, et ce dans la plus grande impunité. Et malheur à ceux qui osent se dresser ou énoncer des vérités trop pertinentes. Julian Assange, Edward Snowden, Chelsea Manning, Sarah Harrison : ceux qui ont voulu nous alerter sont traqués comme des bêtes. (...) Cette folie doit prendre fin.
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« Alors, mon cher ami ! dit-il en regardant Amédée Lanoix qui est appuyé contre le campmg-car. Qu'est-ce que tu penses de mes méthodes ?

— Je ne sais pas trop, répond-il en luttant contre une nausée. Je suppose que c'est efficace.

— Bien sûr : c'est une spécialité russe. Les Tchétchènes nous ont volé l'idée, mais cette race de merde n'a rien inventé. Ça s'appelle un barbecue sibérien, tout le monde le sait par chez nous. Tu veux essayer ? C'est marrant !

— Non, sans façon.

— Comme tu veux, mon ami... Comme tu veux.»

Alors que Kirill éteint une nouvelle fois Olivier, Amédée Lanoix, le chef du clan des Antillais, sent qu'il est sur le point de vomir. Il se tourne un peu, mais tombe sur l'un des corps de ceux qui montaient la garde et que le Russe a éliminés l'un après l'autre avant de figer celui qu'il torture au Taser.

« En principe après la première fois, ils parlent, reprend le Russe. Mais on peut parfois tomber sur un vrai dur à cuire, c'est le cas de le dire. »

Sur quoi il se met à rire tout en donnant de grandes claques à son rôti humain pour le faire revenir à lui. Amédée, pour sa part, est appuyé sur la caravane. Il est en train de rendre son dîner. Ses vomissements font froncer les sourcils de Kirill.

«Tu n’as pas aimé la cuisine du Bahou Moscou, Amédée? demande-t-il sans cynisme. Pourtant, c'est un restaurant très réputé. Les produits sont toujours frais et la viande est délicieuse. »
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Assis à l'arrière d'une vaste berline confortable, le médecin spécialisé en infectiologie André Salomon est au téléphone avec le directeur général de la santé.
". Il faut lui dire de faire patienter les actionnaires, dit-il à ce dernier. Notre homme va accélérer la robotisation des usines en France et délocaliser encore un peu de la grosse production. On va pouvoir purger entre sept-cents et huit-cent-cinquante employés. Avant qu'on le mette en place, c'était déjà a l'ordre du jour, mais l'ancien président était trop frileux. Alors que ce jeune requin que nous avons nommé va être sans pitié."
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"Je ne te fais pas chier parce que tu portes des chaussettes jaunes sous tes costumes de croquemort, mon gars ! Lui a-t-il balancé. Alors tu serais bien gentil de ne pas me casser les couilles avec mes fringues et mes tatouages, quoi ! Ce serait un minimum de ta part."
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« Mon père vous a imposé une domination particulièrement lourde, et bien, moi je la rendrai plus lourde encore. Lui vous a punis avec des fouets, je vous punirai avec des fouets munis de pointes.»
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Videos de Ghislain Gilberti (29) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Ghislain Gilberti
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