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Critiques de Ghislaine Roman (92)
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Le cerf-volant de Toshiro

Ce bel album aux illustrations sobres, grisées agrémentées d’une touche de couleur sur certains éléments regorge de charme et de poésie. Si je devais résumer par un mot, je dirais « Amour », amour d’un enfant pour son grand-père, profond respect pour son ancêtre âgé et handicapé.



Le jeune Toshiro s’apprête à faire voler son cerf-volant. Il est accompagné de son grand-père, mais ce dernier, courbé par le poids des années ne peut lever les yeux vers le ciel. Le Jeune Toshiro trouve un tronc où il pourra s’asseoir, près d’une flaque d’eau. Grand-père peut alors admirer le cerf-volant dans le reflet offert par cette étendue. Il peut observer le passage des grues, les papillons , les couleurs d'automne...



Passent les saisons, Toshiro continue à venir, à déployer son cerf-volant dans l’azur et s’adapte pour que son aïeul puisse toujours voir ou imaginer. Même en plein hiver quand l'eau est gelé, alors l'enfant lui dit la beauté du ciel, lui raconte le vol du cerf-volant pour chasser le chagrin qui pourrait survenir.





Un histoire qui invite à vivre en paix quels que soient les obstacles qui se mettent sur notre route.
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Un jour, deux ours...

Puisque j'ai apprécié plusieurs livres d'Antoine Guilloppé, notamment Pleine lune et Plein soleil, je n'ai pas hésité à me lancer dans cette petite histoire...



... qui raconte celle de deux ours, Igor et Samson, qui se rencontrent lors d'un long d'hiver et qui vont se lier d'une belle amitié. Mais, à la nuit tombée, ils se perdent de vue...



Ghislaine Roman, l'autrice, a parlé de l'amitié et de la différence dans un court texte très touchant, qui saura plaire aux plus jeunes. Quant aux illustrations d'Antoine Guilloppé, entièrement en noir et blanc (ou presque, puisque c'est aussi l'intérêt de cet ouvrage), elles sont vraiment très belles, encore une fois.



J'ai aimé me plonger dans cette jolie histoire toute douce.
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Le cerf-volant de Toshiro

Traditionnellement le cerisier en fleur est le symbole du printemps au Japon, et je me demande si ce symbole n'est pas en train de devenir universel.

En tout cas, cet album resplendit grâce à ce cerisier en fleur dès la couverture.

A l'image des histoires calligraphiées du Japon, le cerf-volant de Toshiro est touchant, rempli d'émotions et d'amour entre un grand-père et son petit-fils. Classique, efficace, cet album est surtout une beauté graphique par ses traits entre calligraphie et gravure.
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Le livre des Si...

Avec des "si" on pourrait refaire le monde alors autant le rendre plus drôle et plus poétique. Un monde en vers, drôle d'univers !
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Le cerf-volant de Toshiro

Un joli album, plein de tendresse et de bienveillance. le grand-père de Toshiro est très âgé et son dos le fait tant souffrir qu'il ne peut plus regarder le ciel. Quand le petit-fils et le grand-père finissent de construire leur cerf-volant rouge décoré d'un beau dragon émeraude, Toshiro a une idée de génie pour que le vieil homme puisse l'admirer en vol bien qu'il soit incapable de lever la tête, et l'enfant sera assez imaginatif pour adapter son idée au fil des saisons.



Cette touchante histoire met en valeur la délicatesse et la prévenance qui habitent le grand-père et l'enfant, toujours soucieux l'un de l'autre. Tous deux handicapés– le grand-père par son grand âge, l'enfant parce qu'il ne parle jamais –ils surmontent les aléas de la vie en s'aidant mutuellement. Le beau texte de Ghislaine Roman, sans dialogue ou presque, se trouve magnifié par les superbes illustrations de Stéphane Nicolet. Il travaille essentiellement à l'encre, je crois, utilisant de rares taches de couleurs sur de beaux lavis à l'encre de Chine ou sur fond blanc, cela dépend du sujet et de la saison. Les personnages et quelques détails me semblent soulignés à la mine tubulaire, mais partiellement et pas tout le temps, ce qui met en valeur certains à-plats : la pergola typique des pays d'Asie (je n'en connais pas le nom), les vêtements, les fleurs, etc. Les illustrations rappellent parfois les estampes japonaises, mais sont traitées horizontalement. Parmi ces douze belles double-pages, je voudrais en signaler deux. Celle où le lecteur apprend le handicap de l'enfant ; la représentation de silhouettes d'autres enfants qui jouent au loin fait ressortir la différence de Toshiro, son isolement. Et celle où, sur fond de chute de neige, l'enfant est représenté vu du dessus, comme à hauteur de cerf-volant : il tente d'attraper des flocons avec la langue ; l'image tout entière respire la sérénité. Ce très bel album plein de poésie devrait séduire les CE1.



Prix des Incorruptibles 2019-2020, sélection CE1
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Le livre des peut-être

Ce qui est bien avec les p"peut-être" c'est qu'on peut répondre tout ce qu'on veut. Peut-être qu'on dit n'importe quoi...et pourquoi pas !
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Le livre des petits pourquoi

Il existe beaucoup de livres sur les "pourquoi" des enfants, mais celui-ci est poétique, drôle est très coloré du coup il sort du lot. En plus il ne donne aucune réponse...chacun peut trouver ses propres réponses.



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Un jour, deux ours...

C'était l'hiver des grands brouillards,

Les matins ressemblaient aux soirs.



Deux ours se rencontrent, font connaissance et se lient d'amitié avant de se perdre de vue et de se retrouver, heureux de pouvoir être ensemble.



Dans ce petit album majoritairement en noir et blanc, ce sont les contrastes et les jeux d'ours qui sont mis en avant. Le vocabulaire est adapté aux enfants à partir de 2 ans et il peut tout à fait faire partie des premiers "livres du soir" pour ses aspects apaisants !
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La falaise

Voilà un roman jeunesse percutant, intelligent, abordant de front un sujet difficile sans pathos, sans infantilisation du lecteur/trice adolescent(e).

Le roman s'ouvre sur une scène de famille qui réunit Rose, la mère, Loïc, le père qui lit le journal, Charlotte dite Charlie, 15 ans, la narratrice et Linette, sa petite sœur de 6 ans. Un article dans le journal, qui bouleverse ses parents, déclenche un séisme qui touchera toute la famille et les proches. L'homme qui a abusé de Rose alors qu'elle avait douze ans vient d'être arrêté. Comment va réagir Rose? Comment expliquer? Comment Charlie et Linette vont vivre ce tremblement de terre?

Ghislaine Roman n'édulcore rien et exprime les choses même les plus terribles, avec précision mais également une certaine sensibilité, capable de toucher les adolescent(e)s. Son roman, qui se lit vite et facilement, à hauteur d'une adolescente de 15 ans, est propice à la réflexion sans être traumatisant; elle aborde des thèmes comme la violence faite aux enfants, la pédophilie mais aussi le devoir ou non de témoigner, l'intérêt ou non de raconter son histoire dans les journaux et sur les réseaux sociaux, la façon de dire l'indicible à des enfants.

Ce livre catalogué jeunesse peut être très utilement lu par des adultes qui y trouveront des clefs de compréhension, voire des pistes pour parler de ces sujets avec des adolescent(e)s même si sa brièveté (126 pages) n'a pas permis à l'autrice de les creuser ni d'affiner la psychologie des personnages mais l'objectif n'était clairement pas là.

Un tout petit bémol pour la couverture (qui n'est d'ailleurs pas celle présentée par Babelio dans la fiche du livre) comme d'ailleurs celles de plusieurs autres romans de la collection "Rester vivant" : elle me fait penser à une photo extraite de ces vieux romans-photos kitsch des années 60 et ne rend pas vraiment hommage au roman.

Je remercie Babelio, dans le cadre d'une Masse Critique Jeunesse, de m'avoir permis de découvrir cette maison d'édition dont je n'avais jamais entendu parler qui fait œuvre utile en promouvant la réflexion des jeunes sur des sujets d'actualité à travers une lecture facile et agréable et merci aux éditions Le Muscadier pour l'envoi de ce roman.

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Bagdan et la louve aux yeux d'or

Livre lu dans le cadre d'un comité de lecture Jeunesse

Magnifiques illustrations, histoire magnifique, bien relatée sur la complicité d'un enfant, des loups, des animaux et de la nature sans pour autant éviter des moments d'émotion et d'aventure.

Un coup de coeur.
Lien : http://mumudanslebocage.cana..
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L'ivresse des profondeurs

Ce très court roman (80 p), aborde un sujet délicat et d'actualité.



Bien que d'habitude nous en entendions parler pour une tranche d'âge différente, ici , l'auteur met en avant que le sujet, peut toucher tout le monde quelque soit l'âge.



Ce récit est percutant, écrit avec finesse, empreint de pudeur "juvénile" puisqu'on suit de jeunes adolescentes.



Sasha, la protagoniste y raconte son histoire et pourquoi elle est retenue dans une clinique.



Elle va décrire son amitié avec Luce, comme étant pleine d'amour, de bienveillance et de protection fraternelle.



Sasha écrit pour expliquer ce qui l'a poussé à agir.

Et avec ses mots de jeune fille, le lecteur va vite comprendre les raisons de son geste.



Ce qui ressort de ce roman, c'est la lucidité de cette ado face à une situation dramatique qu'elle a dû prendre à bras le corps puisqu' aucune réaction des adultes.



Pour moi, ce petit récit est à mettre entre les mains de toutes les ados au titre de la prévention.

Leur montrer que ça peut arriver à tout le monde, que ça n'est pas normal et que dénoncer est la clé.



Je reste volontairement vague pour ne pas dévoiler l'histoire ce qui serait dommage.



A vous de juger.
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J'veux pas y aller !

La piscine est un grand moment chez l’enfant qui peut être rebuté par le bonnet à enfiler, la peur que les copains se moquent ou encore par le risque d’être chahuté…



Chacun des enfants représentés nous expose avec pudeur son angoisse. Onze confidences qui sont autant de portraits. Ils esquissent avec tendresse des personnalités différentes.



“Il paraît”, “et s’il y a” , “mais”, “t’imagines”...



C’est peut-être ensemble, à l’approche du grand bain, qu’ils vont trouver le courage d’affronter l’adversité et de se libérer de l’inconfort des accessoires de la natation et de la tension générée par l’inconnu.



Les personnages illustrent bien le monde de l’enfance. Les regards timides vont se faire complices.



La conclusion de l’histoire plein d’optimisme montre bien qu’il faut souvent dépasser ses appréhensions pour arriver à de nouvelles découvertes et au plaisir.



En permettant à l’enfant de verbaliser et d’évoquer les craintes liées à la piscine, l’ouvrage les aidera certainement à franchir plus facilement le cap.



Un bel album expressif à partager !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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J'veux pas y aller !

« J'veux pas y aller ! » est le cri affolé des enfants sur le point de pénétrer dans le grand bain... de la piscine. Un cri du coeur, un cri de peur. Enfin... cette angoisse qui semble les hanter ne serait-elle pas plutôt un manque de courage et d'effort... ? Parce qu'il faut les entendre et les voir, debouts les pieds bien serrés l'un contre l'autre, au bord du bassin ! Tout est prétexte à ne pas y entrer ; l'eau pique les yeux, les éclaboussements des copains sont effrayants, la bouée fantaisie surdimensionnée s'avère absolument indispensable, le port de lunettes et/ou de bonnet de bain ne conviennent pas au teint, le maillot est trop petit, la serviette n'est pas jolie...

Chacun cherche et trouve une bonne excuse, invente un argument farfelu, fait appel à la rumeur, pour être dispensé de baignade. Tout prétexte est bon, qu'il soit terre à terre, grotesque ou imaginaire. Se justifier pour mieux se dérober!

Alors, finiront-ils par se jeter à l'eau, ces bambins ? Surmonteront-ils leurs angoisses, vraies ou feintes ? Je vous laisse découvrir par vous-même...

Un album tout tendre au texte écrit en vers (des heptasyllabes) plein d'espièglerie, des ritournelles que les enfants disent comme des mantras avec un air affligé, histoire de se persuader. Quant aux illustrations, elle sont craquantes. Chaque petit baigneur, les yeux baissés, est croqué seul au milieu d'une page blanche dévoilant ainsi sa propre personnalité. Mots et dessins dépeignent parfaitement le balancement, l'hésitation, l'incertitude des enfants lorsqu'ils sont confrontés à l'inconnu.
Lien : https://lesmotsdelafin.wordp..
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Le grand livre des peut-être, des si et des p..

Ce grand livre, richement illustré, haut en couleur, propose des questionnements aux enfant... Un peu à la manière de Fernand Reynaud dans son sketch, pourquoi les vaches ont des cornes et les chevaux n'en ont pas... C'est typique des enfants, ces questionnements. C'est naturel.



Cet ouvrage opte pour une approche humoristique. On est dans une approche très décalée. Je dois avouer que les questions ne sont pas toujours bien pensées et tombent à plat. L'enfant pourrait avoir l'impression que l'on se moque de lui en singeant ses propres interrogations. Par ailleurs, aucune réponse n'est apportée. Bien sûr, l'enfant qui pose une question n'attend pas toujours une réponse, il veut de l'attention... mais quand même...



Les dessins ne rebondissent pas toujours sur la question... Il y a un potentiel intéressant qui n'est pas pleinement exploité et je me suis dit qu'un Léo Timmers (dont j'admire le travail) aurait pu mener une telle idée à bien.
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Ouf !

Tombé de l'arbre comme l'oiseau du nid, le gland échappa à l'appétit de l'écureuil, ses feuilles à celui du chevreuil, son bois à l'action du vent, des bûcherons et du temps. Ouf!



Les enfants des nouveaux habitants dont la maison fut bâtie à côté du chêne purent alors construire leur magnifique cabane, pendre et savourer les élans d'une jolie balançoire et le chêne eut le temps de voir venir. Le chêne eut le temps de devenir un vieux chêne alors...OUF!

: "Ouf", le chêne finit par résister et à continuer d'être ( et non d'hêtre puisque c'est un chêne!).



Tout au fil de l'histoire les jeunes lecteurs suivent l'itinéraire d'un chêne qui croit ( du verbe croître) dans sa mère nature, une germination restituée d'une façon créative et presque surréaliste dans sa dimension décorative sur bois. Le chêne est réputé pour sa solidité symbolique et pourtant Ghislaine Roman nous démontre que cet aboutissement un long cheminement de circonstances favorables car les risques ne manquent pas.Mais Ouf, la chance est sur ce gland. Faisant défiler les saisons sur des tableaux successifs, les jeunes lecteurs entreront dans l'imaginaire fantasmagorique de l'illustrateur Tom Shamp, qui truffe ses plans champêtres et campagnards d'yeux multiples et cachés, signatures drôles et singulières, ou transforment les choses, jouant sur les mots ( une vraie chenille équipe les engins de chantier).Les vues en coupe nous délivre les processus naturelles de haut en bas. L'ensemble est extrêmement coloré et navigue entre sa mission d'oeuvre illustrée jeunesse et oeuvre artistique tout court. Mêlant les aplats et les reliefs avec des réhauts de couleurs pour la touche de modelé ou de profondeur, cela ressemblerait presque au style naïf et naturel du peintre le Douanier Rousseau.



Les plus grands saisiront la dimension animiste des légendes ajoutée aux paysage permettant une autre lecture possible. Riche, intéressant pour son approche plastique, divertissant pour son rôle de livre jeunesse raconteur d'histoire.



A découvrir et faire lire!
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Ouf !



Bienvenue dans le bois ! Il n'y a pas de loup (quoique si on cherche bien, on en trouve) juste un gland qui, à l'automne, tombe sur le sol humide d'une forêt. Pas de quoi en faire une histoire me direz-vous, surtout une bien passionnante avec plein de suspens ! Détrompez-vous ! La vie d'un gland en forêt est terrible. S'il veut mener à bien sa mission, celle de devenir un vrai grand et beau chêne, croyez-moi, il va devoir en affronter des dangers de toutes sortes. Il commencera par éviter les dents de l'écureuil, la voracité de l'escargot puis la sécheresse, la tempête, les chevreuils gourmands et bien pire encore !

Mais, ouf, il arrivera, comme tout bon héros (surtout pour enfants) à vaincre l'adversité.

Sous une couverture à la Douanier Rousseau, se cache un album écologico-scientifique qui ravira le regard de tout un chacun et permettra au jeune enfant de suivre la croissance d'un arbre qui, même en milieu naturel, n'est à l'abri de rien. Ghislaine Roman a écrit une histoire simple, aux phrases rythmées, ponctuées d'un OUF de soulagement rassurant. Tom Schamp illustre cette vie végétale avec de magnifiques illustrations sur bois que certains pourront trouver confuses car on ne repère pas du premier coup d'oeil où se situe l'arbrisseau. L'illustration foisonnnate est telle, que le regard est attiré par une multitude de petits détails étranges qui sont le point d'accroche pour quelque chose de drôle, incongru voire un poil fantastique. ( Mais pourquoi y'a-t-il un oeil là ?..... Oh ...mais si ce champ est aussi un chat ....Ah ! Mais de cet arbre apparaît une silhouette féminine...). Cette opulence permet de découvrir de nouvelles choses même après des dizaines de lectures. C'est beau et ludique, très loin d'être un album jetable. On ne le recyclera pas car on le gardera sans doute longtemps dans sa bibliothèque.

La fin sur le blog
Lien : http://sansconnivence.blogsp..
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Le pirate de la bouteille

Ben fait une drôle de découverte dans le sable; une bouteille habitée. Non par un génie mais par un pirate miniature qui ^pour se délivrer du sort qu'on lui a jeter doit réaliser le souhait de quelqu'un. Ben est l'heureux élu, mais à peine prononce-t-il une pensée sur les pirates, qu'il se retrouve sur un bateau entouré de 5 pirates qui recherchent un trésor. Ben tente par tous les moyens d'annuler son souhait.



L'histoire est courte, reprend tous les clichés de la piraterie que les enfants aiment: jambe de bois, haleine fétide, carte aux trésor et or à la clé. Oui mais en 37 pages, le récit est bien court. A peine on commence à comprendre que c'est fini.

Oui le but de Ben était d'annuler son souhait le plus rapidement possible, mais je trouve que là, son aventure n'a même pas commencer qu'elle se termine déjà. C'est dommage!
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La poupée de Ting-Ting



Le front de Ting Ting était posé le long de l'écorce de l'arbre, les mots restaient toujours logés au fond de la gorge de la petite enfant désœuvrée.

Les petits pieds juchés sur les grosses racines, quelques aiguilles de pin venant tomber sur sa petite chevelure noire de jais, Ting Ting hésitait encore à utiliser ce drôle de recours recommandé par sa Grand-Mère Li. Un Héron blanc tournoyait au dessus de la cime de l'arbre comme pour l'encourager dans son entreprise. Ce héron-ci semblait lui être attaché, le dos barré d'un trait noir.

Les arbres pouvaient garder les secrets, écouter et soulager les cœurs gros, disait sa Grand-mère.

L'image de sa petite poupée bleue de bois occupait toutes ses pensées. Elle revoyait son papa lui cercler les joues d'une touche d'émotion toute rouge. Sa poupée était différente des autres, elle ne finirait pas sur le marché, son papa l'avait fait juste pour elle. Un cadeau aujourd'hui précieux depuis.

Depuis quoi ? Qu'est-il arrivé à cette petite poupée ?

Ting Ting approcha ses petites lèvres près du creux de l'arbre et lui raconta son histoire...



: « La poupée de Ting Ting » de Ghislaine Roman est un album jeunesse qui aborde le deuil. Ting Ting se raccroche au souvenir de son papa grâce à cette fameuse poupée, cadeau privilégié qui le conserve dans sa mémoire et qui porte aussi le chagrin de la petite fille. Les choses se compliquent le jour où par accident, la poupée disparaît. La Grand-Mère Li lui offre un moyen sensible de se délivrer doucement et l'apparition du héron apporte un caractère presque magique à l'histoire. Ce dernier semble veiller sur la petite fille et sur sa poupée par ailleurs. La maman ne sera pas dupe non plus de la mine triste de Ting Ting. Les illustrations au pastel et retravaillés au numérique par Régis Lejonc rappellent les estampes japonaises. Délicat à tous points de vue.
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Le livre des Si...

Voici un album plein de fraîcheur aux illustrations dynamiques, qui joue avec les mots et invitent les enfants à en faire de même. En tant qu'adulte, on a le sourire en le lisant aux enfants et c'est bien plaisant !
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Un jour, deux ours...

Deux ours passent les longues journées dans l'obscurité ensemble. Nous avons d'un côté Igor et de l'autre, Samson.



Ils passent leur temps à jouer ensemble. Samson adore de son côté le poisson et l'autre préfère les châtaignes ou les glands. Toutes les occasions sont bonne pour jouer. Au matin, au soleil, ils se découvrent.



Un magnifique petit livre où le noir blanc se côtoie avec douceur pour mon plus grand plaisir. L'histoire est jolie et l'illustration sublime. Il plaira sans souci à tous les petits.
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