"Oui je sais, j'ai l'air un peu con ! Mais l'uniforme y est pour beaucoup hein !"
(Le Flic, 1975)
https://www.youtube.com/watch?v=2Kq2JuElvUw
Flic ou militaire, mais aussi pompier et même facteur, Coluche éprouvait une aversion profonde pour l'uniforme, symbole d'une soumission à un ordre hiérarchique. Et plus généralement de la bêtise. Et quand il enfile l'uniforme militaire d'Oscar Pilli dans Le Fou de guerre, entre juin et août 1984, il incarne un capitaine immature, déséquilibré et dangereux. Son vrai uniforme, à lui, c'est la salopette, la tenue des prolos comme le sont la plupart de ses personnages. Rayée en bleu et blanc, et récupérée au départ dans un vieux stock de l'armée américaine, la salopette est confortable et masque son surpoids. Clin d'oeil aux mécaniciens moto et à l'enfance, cette tenue lui permettait également de cacher des déguisements en dessous à l'époque du Café de la Gare. Il en offrira d'ailleurs à toute la troupe.