Frappe ! Frappe encore !
Tu ne me feras jamais aussi mal que mes frères qui m'ont pris,
Enchaînés, torturés, et vendu pour un cheval.
Mais eux aussi connaîtront bientôt cet interminable voyage,
Fait de puanteur et d'obscurité, de femmes et d'enfants violés.
Ou on crève de froid, de faim, de soif et de peur.
Tu les forceras, comme moi,
A se nourrir sous la menace du fer rougi !
Et ils danseront, comme j'ai dansé, aux ordres de ton fouet !
Jusqu'à en oublier leur nom !