Et nous, ceux de la deuxième génération, nous sommes passés à côté d'eux sans jamais les avoir vus totalement. De leur vie, nous n'avons retenu ce qui intéressait notre propre histoire, donnant de l'importance à ce qu'eux considéraient comme simples anecdotes. Nous, on parle de la mine, eux de la guerre et du fascisme. On retient les corons, eux la misère du pays...
Mon père disait "C'est le sirocco qui est mauvais pour les poumons des mineurs."