En prison, ce que tout le monde combattait sans relâche, c'était la monotonie. « Comme je vous l'ai dit, la semaine on faisait toujours la même chose et les week-ends, c'était pire : si vous n'aviez pas de visite, il n'y avait rien à faire, absolument rien. C'était l'ennui, l'ennui, l'ennui, donc même si c'était horrible pendant la semaine, on attendait impatiemment le lundi pour retourner au travail. En même temps, ils essayaient de nous rendre la vie plus supportable, en nous faisant changer de lieu de travail tous les trois mois et même avant si on s'appliquait. »
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