Que ce soit lors d'expositions , dans des ouvrages d'art ou même au cinéma (film de Mike Leigh) l'oeuvre et la personnalité de Turner m'ont toujours fasciné. L'un des premiers ouvrages où je l'ai découvert est celui-ci . Ils presénte sous la forme d'une courte monographie (La vie et l'oeuvre) suivie de 80 reproductions en couleurs.J'Aime particulièrement les scènes vénitiennes (78,69-70,,63-64,44-45)
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Ce petit livre nous présente Thomas Gainsborough (1727 - 1788), l'un des plus célèbres portraitistes du XVIIIe siècle. Dans trois parties distinctes, Giuseppe Gatt nous parle de la vie de l'artiste, de son oeuvre et enfin des critiques qui ont accueilli ses oeuvres.
Gainsborough est né en 1727 à Sudbury, dans le Suffolk. A 13 ans, déjà doué pour le dessin, il part pour Londres, afin d'étudier l'art auprès de différents artistes.
L'artiste se concentre d'abord sur les paysages, avant de se spécialiser dans les portraits. Après quelques années, il deviendra le portraitiste préféré des grandes figures de son époque.
C'est en 1759, alors que Gainsborough est établi à Bath avec sa femme et ses deux filles, que le succès commence à poindre le bou de son nez. En 1769, les travaux de Gainsborough intéressent la Royal Academy; mais les relations entre le peintre et cette honorable académie ne sont pas au beau fixe. Gainsborough cesse d'y exposer ses tableaux en 1773. Cela n'empêchera pas l'artiste de devenir le portraitiste préféré de la famille royale britannique.
Gainsborough se distinguait de peintres de l'époque en en peignant pas selon les règles préétablies. L'artiste était une espèce de self-made man de l'époque, il préférait peindre selon son instinct et, surtout, selon ce qu'il observait. En cela, Gainsborough a souvent été critiqué.
Dans ce petit ouvrage, toutefois, Giuseppe Gatt a plutôt tendance à louer le talent de l'artiste, et plus spécialement la façon dont Gainsborough rendait admirablement bien les paysages de la campagnes anglaises et les tissus des robes des élégantes. Le seul reproche que l'on pourrait lui faire, est de se montrer par moments beaucoup trop technique dans ses explications. Impossible pour le profane (comme moi) de comprendre certaines explications données par l'auteur sur les techniques artistiques employées par Gainsborough.
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